Judah Rosenthal est un célèbre ophtalmologiste juif qui mène depuis deux ans, une double vie affective, à l'insu de son épouse et de ses amis. Pourtant, il aimerait bien mettre fin à cette pesante liaison avec Dolorès qui lui fait un odieux chantage. Pris au piège, il s'adresse à son beau-frère Lester qui lui propose les services d'un tueur professionnel. Parallèlement, nous suivons les atermoiements sentimentaux d'un réalisateur de documentaires, Cliff Stern, amoureux d'une pimpante productrice...
>>> Un "Woody Allen" bienvenu !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 457
- Première numéro 155
- Studio numéro 35
- Positif numéro 348
- Cahiers du Cinéma numéros 428-430
- Jeune Cinéma numéro 200
- Télérama numéros 2093-2194-HS janvier 1991
Critiques (Public)
Le cru 89/9O de Woody Allen est étonnant à double titre : d'abord parce que pour la première fois, le cinéaste y montre des aspects noirs insoupçonnés (pour la première fois chez lui il y est question d'un meurtre; noirceur aussi dans la mésaventure qui arrive à la soeur du cinéaste Clifford), ensuite parce que c'est la première fois que Woody Allen y mélange le grave et le comique (ses deux penchants), et l'alliage, très risqué, est ici une totale réussite mais où la gravité prend le dessus. Car toujours la gravité l'emportera. (D.W.Graphite)
Au royaume des aveugles, même s'il était borgne, il serait encore le roi, Woody, et ce n'est pas une question d'épaisseur de lunettes. Quelle chance pour lui d'avoir l'Amérique comme matière première et d'avoir la tête remplie de culture juive et latine. Il promène son humour et son flegme à travers les paysages caricaturaux des "middle-classes", bien pensantes et mal baisantes. Même si ce n'est peut-être pas le film le plus génial de Woody Allen, c'est une valeur sûre pour les amateurs du genre.
Sylvie G.
Au contraire de "Sylvie", à mon avis c'est le meilleur film de Woody Allen. La maîtrise de la mise en scène est parfaite et les acteurs géniaux. (Martin Landau est tête) et l'histoire est pour une fois chez le réalisateur à la hauteur du dialogue. A ne manquer sous aucun prétexte. (CHRISTOPHE.12-10-90)