Une jeune fille droguée, Nikita, est prise dans le casse d'un pharmacie qui s'est soldé par la mort d'un policier pour laquelle sa responsabilité est indéniable. Condamnée à vingt ans de réclusion, elle est "récupérée" par "des forces spéciales gouvernementales" qui lui demandent de travailler pour elles à des missions fort particulières. Sous l'injonction de Bob, son formateur Nikita va finir par accepter. Commence une existence des plus perturbées pour la jeune femme...
>>> Excellent film noir français qui deviendra une intéressante référence, dans une vingtaine d'années, de ce qui se faisait de bien, dans le genre, début des années 1990...
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Luc Besson se positionne résolument comme un cinéaste "mode". Plus proche de "Subway" et même du "Dernier combat" (par le sujet et le rythme), "Nikita" a cependant en commun avec "Le grand bleu" (mais surtout, à nouveau, avec "Subway") le design, que Besson porte ici vers de nouvelles limites, avec un sens aigu du tape-à-l'oeil. Speedé, violent (ah, les grands bleus !), plus BD que clip vidéo quant à l'esthétique, "Nikita" a une façon originale de présenter son personnage vedette (auquel Anne Parillaud confère charme et allure) Ca vaut le déplacement. (Graphite)
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Ce film est superbe, Anne Parillaud y est magistrale. Besson sait comment se faire apprécier et aimer. Nikita, tout d'abord nous dégoûte, mais à la fin on l'aime.
Nikita : un film, un vrai. J'ai 14 ans et j'ai vu la plupart des films actuels, mais à mon avis, celui-ci fait partie des plus grands. Une violence calculée, des acteurs de premier plan, une musique d'enfer, un "chic" imperturbable, tout pour contenter. Vive Nikita
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"Du Grand Bleu" à "Nikita", une même logique, un même refus, emblématique du mal de vivre d'aujourd'hui. Ces deux films, jeunes, esthétiquement réussis sont bien sûr chacun très personnalisés, distincts... Pourtant, ce qui les rapproche, c'est la fuite en avant d'une jeunesse qui refuse d'"assumer" .. la vie. Dans la drogue, la révolte agressive et violente, ou le grand départ pour les profondeurs marines, les héros de ces deux oeuvres touchent directement une sensibilité actuelle exacerbée, celle du refus. C'est à mon sens toutes l'ampleur et la richesse de ce film magistralement interprété par Anne Parillaud ...
MILAN
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« Nikita » commence comme un reportage sur la vie à Beyrouth, continue avec une histoire d'amour délicieuse, et se termine par un polar urbain, mêlé au milieu de l'espionnage ..... Ce film, mélange de genres est une pure merveille du cinéma ..... Il réconciliera ceux qui n'avaient pas aime « Le grand bleu », avec le cinéma brutal et tendre de besson. Une merveille .....
Merci Besson de t'être sorti de la merde qu'était le "grand bleu" pour nous offrir un chef-d'oeuvre époustouflant. "Nikita" c'est le meilleur film français depuis "le Père Noel est une ordure". THOMAS
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J'ai revu récemment Nikita, juste pour m'assurer que je n'avais pas changé d'avis sur le cinéma de Besson, et j'en reviens à mon opinion première : Heureusement que Jean Reno existe ! C'est vrai, quoi, il passe sa vie à "rattraper" les plus consternants navets : hilarant en Victor, Nettoyeur, un régal en Enzo Molinari, impayable en Léon, semblant sorti d'un polar de Klotz... et il ne se limite pas au pauvre Besson avec ses histoires ringardo-branchées ! Godfroy de Montmirail, le Squale... toujours à pour transformer un navet en film regardable sans (trop) de crampes d'estomac ! Vraiment, Merci Jean Reno !!!!! JPC
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La récupération intéressée et corvéable à l'infini d'un esprit poubelle privé de féminité, violent, animal, analphabète et meurtrier reformaté par le maquillage et le sport de combat en machine à tuer.
L'acquisition lente et laborieuse d'une nouvelle perception de soi féminine et combative n'étant que l'offrande d'un système punitif dont la dette à rembourser n'est qu'une perpétuelle mise en danger d'une nouvelle identité en service commandé.
JIPI
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