LE ROI DES ROIS - 1961

Titre VF LE ROI DES ROIS
Titre VO King of kings
Année de réalisation 1961
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h48
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 02/02/1964
Thème(s)
Jésus
Films bibliques
Dieu et / ou son complice Saint-Pierre
Yordan (Philip)
Baptêmes (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
RAY Nicholas
Chef(s) Opérateur(s)
BERENGUER Manuel KRASNER Milton PLANER Franz
Musique
ROZSA Miklos
Renseignements complémentaires
Scénario : Philip Yordan
Décors : Georges Wakhevitch .....
Narrateur : Orson Welles
Produit par Samuel Bronston
Distribution : MGM

Visa d'exploitation : 25 496
Acteurs
HUNTER Jeffrey
MAC KENNA Siobhan
TICHY Gérard
RYAN Robert
HATFIELD Hurd
RANDELL Ron
LINDFORS Viveca
GAM Rita
SEVILLA Carmen
BAZLEN Brigid
GUARDINO Harry
TORN Rip
THRING Frank
ROLFE Guy
MARSAC Maurice
ASLAN Grégoire
CONNOR Edric
DANO Royal
COULOURIS George
SAN MARTIN Conrado
ANTONIO Jose
PRENDES Luis
DAVIES David
NIETO José
ROJO Ruben
SANCHO Fernando
WAGER Michael
DE POMES Felix
RIMOLDI Adriano
KEEGAN Barry
CALVO Rafael Luis
BARRERO Tino
MORAN Francisco
YORKE Terry
FRESNO Maruchi
MAYANS Antonio
QUESADA Milo
VALLE Ricardo
WELLES Orson
VETO Ron
Résumé

Alors que le cruel roi Hérode perpétue un règne sanglant sur les Juifs, le Messie naît à Nazareth. Trente ans plus tard, Jésus, entouré de ses douze apôtres, suit son dramatique destin sous le regard de nombreux témoins : Marie-Madeleine, la prostituée, le centurion Lucius, Jean-Baptiste, Judas, Barabbas et bien d'autres personnages bibliques .....

Bibliographie
- Télérama numéro 631
- Cinéma numéros 64, 252
- Ecrans de France numéro 274
- Cahiers du Cinéma numéro 129
- Image et Son numéros 149 et 179
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinématographe numéro 52
- Ecran numéro 12
- Saison Cinématographique 1962
- Positif numéro 45
Critiques (Public)
Ce film malgré sa bonne volonté reste désespérément fade et incomplet. Quelques personnages, hautement complémentaires, ne divulguent que des faciès surchargés de transcendances, imposés par l'offrande du plan unique et la contrainte d'évoluer dans des bases soumises à une morale de forteresse. Judas, mort dans les bras d'un Barabbas idéaliste et révolutionnaire trop filmé, frise le canular de premier ordre. La danse limitée de Salomé devant un roi médiocre et dépendant ne mérite pas la tête du Baptiste. Marie n'offre que des parcelles de tendresse naïve, sans décoller comme d'habitude d'un rôle de mère emmurée désespérément dans le faire valoir. Marie Madeleine, iconisée par la génuflexion permanente, n'est condamnée qu'à l'adoration et au baise main. Toutes ces surcharges cloisonnent hélas plusieurs ressources primordiales dans des scénettes simplistes où le ravissement de certains visages illuminés par la révélation respectent trop un créneau officiel. Nicholas Ray opte pour un Christ visible, beau et aux yeux bleus, se promenant dans un best-off de vie reproduit dans un cinémascope luxueux de combats et de scènes intimistes en alternance. Les arrêts sur images de certaines plates-formes d'un parcours emblématique sont fournies sans aucune prise de risque, ce qui valorise l'intuition d'un film de commande. Le casting reste curieux pas de grosses cylindrées à part Robert Ryan, physiquement trop imposant pour un rôle d'éclaireur sacrifié. Mention spéciale pour Franck Thring, Hérode Antipas halluciné, qui grâce à un personnage complètement débridé, peut en faire des tonnes, en offrant un peu d'aération à ce film long, presque ennuyeux, annonçant dans un déclin à son rythme, la fin du concept péplum. JIPI