Scénario : Jules Dassin,
René Wheeler et Auguste Le Breton
d'après le roman de ce dernier .....
Chanson : Magali Noël
Assistant-réalisateur : Jean-Jacques Vierne
Décors : Alexandre Trauner
Produit par Henri Berard
Distribution : Pathé Consortium
Visa d'exploitation : 16 012
Nota : pour Roger Rudel, uniquement la voix (celle de Carl Möhner) .....
Tony le Stephanois a bien du mal à s'y retrouver lors de sa sortie de prison, où il vient de séjourner cinq ans à la place de son ami Jo. Il décide alors de faire un casse dans une bijouterie avec trois truands, casse dont le succès est compromis par l'imprudence de l'un des comparses.
Bibliographie
- Radio-Cinéma numéro 326
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinématographe numéros 58, 63 et 65
- Positif numéros 14/15
- La Revue du Cinéma numéro 82
- Mon Film numéro 484
- Cinéma numéros 7 et 258
- Téléciné numéros 48 et 49
Critiques (Public)
Un film d’une noirceur totale. Dassin parvient à imprimer à son film un rythme implacable. Ce n’est pas une force qui va, c’est une fuite en avant. On sait dès le départ qu’aucun des compères ne pourra survivre, la mort les guette, c’est inéluctable. Et quelle image mes enfants, quelle image ! Rarement film français aura eu une si belle pellicule. Les noirs et blancs sont parfaits. L’interprétation de Jean Servais est superbe. Le type a vécu, ça transpire toute au long de sa composition. On pourrait, si on était tatillon, reprocher à Robert Manuel, qui interprète Mario, d’en faire un peu trop dans les mimiques et les expressions ritales, mais ce serait se refuser un plaisir gratuit. Et que dire de la très belle musique de Georges Auric ? Au final, Du rififi chez les hommes est un des meilleurs polars français. Seul Melville a su faire aussi bien. C’est peu dire. EF