LE CHAT DANS LE SAC - 1964

Titre VF LE CHAT DANS LE SAC
Titre VO
Année de réalisation 1964
Nationalité Canada
Durée 1h15
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 11/04/1966
Thème(s)
Cinéma canadien (ORIGINE)
Journalisme et presse (Cinéma canadien)
Patinage
Magiciens et prestidigitateurs (Autres pays)
Réalisateur(s)
GROULX Gilles
Chef(s) Opérateur(s)
LABRECQUE Jean-Claude
Musique
COLTRANE John COUPERIN Francois VIVALDI Antonio
Renseignements complémentaires
Scénario et montage : Gilles Groulx
Distribution : Office National du Film (Québec)
Distribution DVD : Survivance

Nota :

- Panonceau de présentation :
"Ce film représente le témoignage d'un cinéaste sur l'inquiétude
de certains milieux de jeunes au Canada français" .....


- Prix Spécial pour la meilleure réalisation : Festival international du film de Thessalonique (1966) .....

- Premier prix - Festival des Films Canadiens, Montréal (1964) .....


Ce dvd comprend :

- Un autre long métrage : "Entre tu et vous"

- Quatre courts métrages :

- "La France sur un caillou"

"Golden Gloves"

"Voir Miami"

"Un jeu si simple"


- Un long métrage documentaire, portrait du réalisateur

- Un livret de 24 pages
Acteurs
ULRICH Barbara
GODBOUT Claude
BLAIN Manon
VILBERT Véronique
LEBLANC André
BERNIER Jean-Paul
MAHEU Pierre
LAPOINTE Paul-Marie
DUFRESNE Jean V.
Résumé
                                                                              "On nous met tous dans le même sac.
                                                                   C'est à 40 ans quand on n'a plus envie de se battre,
                                                                                       Qu'on a le droit à la parole"...

Montréal, année 1964, durant un hiver particulièrement doux. Nous sont présentés, Claude et Barbara, un jeune couple d'une vingtaine d'années. De souche française, il lit des bouquins politiques sur la révolte noire, la révolution cubaine, Frantz Fanon et ses damnés de la terre, vénère le réalisateur Jean Vigo, apprend des proverbes et se sent un peu perdu. Elle, beaucoup plus pondérée, affiche un optimisme de façade, suit assidûment les cours de l'Ecole Nationale de Théâtre, plongée dans l'interprétation et l'étude de la pièce de Bertolt Brecht "Maître Puntila et son valet Matti" et rêve d'aller en Europe, de vivre à Paris. Sans cesse en de récurrents questionnements existentiels, un peu infatué de sa personne, se sentant asphyxié dans un pays essentiellement anglophone, Claude n'arrive pas à se débarrasser de son angoisse latente et de son rigorisme politique, provoquant ainsi régulièrement des tensions dans le couple par ses jugements intempestifs et négatifs sur sa compagne et ses niaiseries, son besoin de se maquiller, sa prétendue superficialité. Quelques velléités de reportage photographique pour un journal local sur une compétition folklorique, avec orchestres et tutus en démonstration, l'incite finalement à quitter la grande ville pour se retirer à la campagne, dans un profond désir de se trouver, se recentrer dans une solitude régénératrice...

>>> Premier long métrage d'un réalisateur canadien rare et pertinent qui s'était déjà illustré auparavant par quelques courts documentaires qui avaient capté avec bonheur et finesse des bribes et des témoignages de la quotidienneté québécoise. Prenant comme linéaire prétexte scénaristique, la crise relationnelle d'un jeune couple, le metteur en scène stigmatise en filigrane la profonde inquiétude des habitants du Québec face à l'hégémonie britannique qui mènera avec succès et brio, quelques années plus tard à la naissance du premier gouvernement québécois souverainiste...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Saison Cinématographique 1965
- L'Avant-Scène numéro 69
- Travelling numéro 26
- Positif numéros 71 et 72
- Jeune Cinéma numéros 9, 18 et 39
- Cahiers du Cinéma numéro 187
Critiques (Public)