ROGER ET MOI - 1989

Titre VF ROGER ET MOI
Titre VO Roger and me
Année de réalisation 1989
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h31
Genre DOCUMENTAIRE
Notation 15
Date de sortie en France 21/03/1990
Thème(s)
Voitures (Cinéma américain)
Chômage (Cinéma américain)
Films politiques (Cinéma américain)
Documentaires (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
MOORE Michael (3)
Chef(s) Opérateur(s)
BEAVER Christopher RAFFERTY Kevin PRUSAK John SCHERMER Bruce
Musique
BOONE Pat SPRINGSTEEN Bruce THE BEACH BOYS FRANCIS Connie
Renseignements complémentaires
Scénario : Michael Moore
Distribution : Warner Bros

Visa d'exploitation : 72 939
Acteurs
MOORE Michael (3)
BRITTON Rhoda
WILSON Steve
REAGAN Ronald
BOONE Pat
BRYANT Anita
SCHULLER Robert
EUBANKS Bob
ROSS Fred (2)
RAFKO Kaye lani rae
SMITH Roger (2)
Résumé

Dans le Michigan, la ville de Flint, est le berceau et le symbole des usines automobiles General Motors. Le président directeur général, Roger Smith, a décidé de fermer la plupart des usines du site, provoquant le licenciement de 35.000 employés, afin d'augmenter la rentabilité de son empire, en installant les mêmes entreprises au Mexique où le coût de la main-d'oeuvre est largement moindre. Michael Moore, caméra au poing, va tenter de rencontrer l'homme d'affaires et le mettre en face des réalités.

>>> Un documentaire politique superbe !

Bibliographie
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 459
- Première numéro 157
- Studio numéro 36
- Positif numéro 351
- Cahiers du Cinéma numéro 430
- Jeune Cinéma numéro 201
- Télérama numéros 2097-2244-2333
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Libération du 21 février 1994
Critiques (Public)
"Roger et moi" est une invitation pour de palpitantes aventures ; et effectivement, elles le sont. Après moultes r"flexions pas trop longues quand même, ce film mérite qu'un qualificatif et un seul : il est excellent . EXCELLENT. S'il remporte un effectif succès aujourd'hui, c'est pour avoir su faire sous forme de documentaire un film mille fois plus drôle et profond qu'une fiction. Le décalage entre l'optimisme chaleureux et verbeux du "gagneur" américain ET le désarroi des nouveaux licenciés de General Motors est ici présenté d'une façon plus risible que grinçante. Il ne s'agit donc pas de misérabilisme mais bien plutôt de la présentation moderne des éternels même moyens de maintenir les "inférieurs" en soumission : donnez des fêtes à la populace, parlez lui de Dieu, permettez-lui le bonheur pour demain, les joies de la libre entreprise ou du depart vers le Sud ...... Ainsi ignore-t-elle les clubs privés et terrains de golf où la "high society" cultivee (?) trouve la situation à Flint terrible "mais quand même pas si grave". De plus, les autorités dans leur immense mansuétude ont tenté de faire redémarrer économiquement la région : quelques centaines de millions de dollars ont été investis dans des activités d'avenir : le tourisme puis, de nouvelles prisons. Si le premier a raté son envol, le second connaît une postérité radieuse. Ironie ? Loin de là. D'ailleurs cette longue farce ne se conte pas, elle va se voir ...... MILAN