La police de Los Angeles a la chance de posséder deux flics hors pair : Ray Tango, gentleman policier, roulant en cadillac, s'habillant chez les grands couturiers et jouant en Bourse et Gabe Cash, délavé et cradingue qui loge dans les bas-fonds de la cité. Un grand ponte de la drogue, Yves Perret va tenter de mettre fin à leurs efficaces agissements en les compromettant dans le meurtre d'un dealer...
>>> Il ne suffit pas de mettre en scène deux personnages antinomiques, de concocter quelques séquences spectaculaires, pour faire un bon film. Hélas...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 460
- Première numéro 157
- Studio numéro 37
- Positif numéro 351
- Télérama numéros 2100-2193-2254
Critiques (Public)
Décidément Andrei M. Konchalovsky continue son irrémédiable chute depuis sa virée à l'Ouest. "Le premier maître" est devenu un quelconque tacheron du Septième Art, ayant fait allégeance au Dieu Dollar, connaissant parfaitement son métier et son efficacité, ayant (définitivement ?) perdu son âme et son talent dans des productions banales, stéréotypées et quelconques. Et ce n'est pas un sympathique clin d'oeil final à Welles et sa "dame de Shanghai" qui sauvera la mise et calmera notre déception. ACHILLE
Embourbé dans une carrière américaine sans issue (d'ici à la fin de son contrat, qui l'oblige à "livrer" un certain nombre de films), Konchalovski s'est perdu dans une histoire "plus débile que ça, tu meurs". Le scénario est tellement affligeant qu'il n'y avait vraiment rien à y sauver. Les amateurs de films musclés pourront se consoler avec un scénario qui pour être creux n'en fait que plus de bruit. Et puis, dans ce polar soldé, ils ont Stallone et Russell ensemble. Plus les lunettes de Stallone, cela fait trois... (D.W.Graphite)