Scénario : Jerry Belson
d'après un scénario de Dalton Trumbo
et un sujet original de Chandler Sprague
et David Boehm .....
Séquences aériennes supervisées par Joe Johnston
Distribution : UIP
Visa d'exploitation : 72 937
Nota : remake du film de Victor Fleming : "Un nommé Joe" (1943) .....
Dorinda Durston est contrôleur aérien dans une équipe de pompiers volants du Montana et amoureuse de Pete Sandich, le plus chevronné pilote du groupe. Lors d'une dernière mission, l'avion de Pete se désintègre et l'homme se retrouve mort, en compagnie d'une mystérieuse femme dénommée Hap qui lui révèle sa nouvelle situation et lui confie un dernier "contrat" : initier un jeune pilote et lui insuffler à son insu toute sa connaissance. Ce dernier se révèle être follement amoureux de Dorinda...
>>> Un superbe mélodrame incontournable...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 459/1990
- Première numéros 155/1990 et 156/1990
- Studio numéro 35/1990
- Positif numéro 349/1990
- Cahiers du Cinéma numéro 429/1990
- Télérama numéro 2096 mars 1990, 2214 juin 1992, 2278 septembre 1993
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
ALWAYS, bien sûr, c'est une histoire d'amour. Mais c'est bien autre chose aussi. C'est peut-être simplement la façon d'en parler avec tendresse et humour, tout en sachant par la même toucher la profondeur des choses ; ou au moins l'approcher. ALWAYS, c'est une histoire admirablement menée entre une femme et un homme, entre l'air et le feu, entre le rire et les larmes, entre un an et toujours, entre la matière et l'esprit (le Spiritus). ALWAYS, c'est l'anti idées reçues. Je t'aime, ça n'est pas une déclaration ; fut-elle créée du haut d'un avion vrombissant. Ca n'est surtout pas l'éternité (tant pis pour ceux qui voulaient s'y reposer ...) Non plus la fin de l'amour par la mort. Tout au contraire, ALWAYS nous conte la plus belle preuve d'amour qu'il soit. Autoriser l'oubli à calmer la douleur, accepter que le temps (pauvre critère pour nous mortels) fasse son oeuvre. Et pour cela laisser un autre, occuper la place encore tiède que vous avez laissée, laquelle vous ne pouvez matériellement plus rien.... Bref, pour acquérir votre nouvelle liberté (d'ange ?) vous avez malgré vous, à la donner. MILAN
Spielberg, l'éternel enfant du cinéma américain, sait nous faire à nouveau partager sa candeur et son émotion, sur un scénario à priori des plus vacillants, tant la naïveté du propos, le simplisme des situations pouvaient faire basculer le film dans le mélodrame sirupeux ou le Disneyland de pacotille ....... Et pourtant, le miracle fonctionne à nouveau et l'émerveillement, la candeur et la tendresse submergent l'écran, sans insistance ni exagération. PASCALE
Ce film n'a pas bien marché, car il fait partie des films-d'auteur-à-gros budget que commet régulierement Steven Spielberg. Un critique de "Mad Movies" a estimé qu'il méritait le succès de "Ghost", sorti plus tard. Il est vrai que la vision de l'au-delà est beaucoup plus recherchée. Le probleme est qu'on n'y croit pas (alors que dans "Ghost","on y croit tous"). Dreyfuss ne passe pas à travers les murs aussi brillamment que Swayze. Holly Hunter est beaucoup moins féminine que Demi Moore, ce qui rend le couple moins romantique et somme toute assez bizarre. En somme, une certaine originalité qui serait appréciée s'il n'y avait pas cette tare habituelle : l'émotion-robinet... H.G.LEE
Ah non, non, NON. C'est un navet. Et un mauvais. Un pour Américains de cette fin de siècle où l'on a du sundae en lieu et place de cerveau. Revoyez "un nommé Joe". L'original est toujours mieux que la copie. Ou allez voir "Ghost" : aussi nul, mais Demi Moore est plus jolie. Et si vous voulez savoir ce qu'est un melodrame, un vrai, revoyez "Elle et lui". JPC