A Dantzig, en 1924, naît le jeune Oscar Matzerath, d'un père incertain (peut-être un officier allemand ou bien un postier) qui très tôt refuse de grandir. Un tambour lui est offert pour son anniversaire avec lequel il use et abuse bruyamment à longueur de journées. De plus, il est nanti d'une curieuse faculté de briser le verre en poussant un étonnant cri guttural et colérique. Dans une inquiétante atmosphère de montée du nazisme, le jeune Oscar va ainsi semer sa perpétuelle et sonore perturbation...
>>> Oeuvre encensée, tambour battant, qui finalement ne mérite pas autant d'éloges.
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1980
- Revue du Cinéma numéro 342
- Positif numéro 224
- Cahiers du Cinéma numéro 305
- Jeune Cinéma numéros 120-121
- Télérama des 7/9/1979 et 19/9/1979
- Nouvel Observateur du 17/09/1979
- Le Point numéro 347
- Le Canard Enchaîné du 26 septembre 1979
- Le Monde des 20 mai et 22 septembre 1979
- Libération du 19 mai 1979
Critiques (Public)
Sa taille de nain, Oscar la tient du regard sans compassion qu'il a posé sur le monde des adultes. En l'occurrence sur ses parents et l'amant, trio plaisant que ferait sourire tout autre mais qui terrifie Oscar au point qu'il décide de bloquer son évolution inéluctable vers l'état d'adulte. Le choix est irrémédiable et il impose à Oscar des difficultés dans la réalisation des plaisirs que son enfance ignorait. Néanmoins, il demeurera un doute sur un possible lien filial avec l'enfant de sa belle-mère. Oscar connaîtra l'amour auprès d'une charmante Italienne qui a l'avantage d'être de sa taille. Auprès d'elle, il se déplace jusqu'à Paris dans une troupe qui se donne en spectacle. Mais le bonheur est fugitif et Oscar revient seul en Allemagne où peu de choses l'attendent. Enfin, un film original qui glace quelque part. De son rôle initial d'observateur du monde, Oscar s'est soustrait définitivement du jeu effectif que ce monde lui réservait. D'un jugement enfantin il s'est condamné à ne jamais être comme les autres. MILAN
