Considéré durant toute son enfance, comme un être sans pensée ni ressenti à cause de son état de paralysie spasmodique qui l'enferme dans une apparente arriération, Christie Brown, jeune homme d'origine fort modeste, d'une expansive et prolifique famille ouvrière irlandaise (dans les années 1940) parvient à force d'obstination, à s'exprimer par le biais de son orteil, seul lien "vivant" entre lui et le monde environnant.
>>> Une oeuvre vraiment superbe, émouvante au possible, d'où éclate la performance de Daniel Day, profondément investi dans son étonnant personnage...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 459
- Première numéro 157
- Studio numéro 36
- Positif numéro 351
- Cahiers du Cinéma numéro 430
- Télérama numéros 2099-2201
Critiques (Public)
Daniel Day Lewis est un comédien formidable, il l'a déjà montré dans maints précédents films. Ici on a l'impression qu'il s'est carrément dopé, tellement s'impose sa démonstration, que doivent jalouser autant Robert De Niro (assagi) que Mickey Rourke (qui panse ses plaies). Si on n'est pas trop allergique au jeu hyper-expressionniste, on applaudira frénétiquement la performance. Sinon, on pourra se rabattre sur les autres comédiens et sur la mise en scène, sentimentaux certes, mais émouvants de sobriété..
(D.W. Graphite)
