LA FILLE AUX ALLUMETTES - 1990

Titre VF LA FILLE AUX ALLUMETTES
Titre VO Tulitikkutehtaan tytto
Année de réalisation 1990
Nationalité Finlande
Durée 1h10
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 02/05/1990
Thème(s)
Cinéma finlandais (ORIGINE)
Réalisateur(s)
KAURISMÄKI Aki
Chef(s) Opérateur(s)
SALMINEN Timo
Musique
SUMEN Mauri TCHAIKOVSKI Piotr Ilyich TAIPALE Reijo THE STRANGERS
BADDING ROCKERS NARVIS TREUHEIT Klaus THE RENEGADES
MELROSE
Renseignements complémentaires
Scénario et dialogues : Aki Kaurismaki
Distribution : Pyramide Distribution

Visa d'exploitation : 73 353
Acteurs
OUTINEN Kati
SALO Elina
NIKKARI Esko
VIERIKKO Vesa
TAIPALE Reijo
SEPPÄLÄ Silu
MÄENPÄÄ Outi
PACKALEN Marja
VILJANEN Helga
REITINGER Richard
SIILAS Kurt
HEYDEMANN Klaus
KEINANEN Ismo
Résumé

Jeune fille sans avenir, coincée entre un fastidieux travail à la chaîne dans une fabrique d'allumettes, une mère et un beau-père abusifs qui accaparent chaque mois sa maigre paie et des distractions fort limitées (bal du samedi soir et romans à l'eau de rose) Iris croit son avenir transformé quand elle fait la connaissance, un soir, d'un homme qui l'invite et chez qui elle passe la nuit. Mais déjà le matin, la belle romance, se termine et Iris se retrouve à nouveau seule, dépitée et enceinte...

>>> Troisième volet de "la trilogie prolétarienne", une épure désespérée...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 460
- Première numéro 158
- Studio numéro 37
- Positif numéro 352
- Cahiers du Cinéma numéro 431/432
- Jeune Cinéma numéro 201
- Télérama numéros 2103-HS janvier 1991 et 2266-2345
Critiques (Public)
"La fille aux allumettes" ressemble à la reconstitution fidèle du tableau banal du drame de la solitude et du non amour. Atmosphère très années 1950, bal du samedi soir avec orchestre, et "littérature" de la même veine, trempée à l'eau de rose. Aki Kaurismaki suggère plus qu'il ne déflore, et son film lent et triste se gonfle doucement du drame humain qui parvient des lors à s'exprimer... Dans un entourage qui déshumanise, les rêves sont le dernier recours. Mais s'ils sont déposés un jour entre des mains indignes, de la brisure provoquée, il ne reste qu'un automate qui détruit pour paiement d'avoir été détruit. Une fois encore, se pose devant nous le dilemme du coupable qui n'est lui-même que victime. Que les choses humaines seraient simples et monotones si elles correspondaient à la bonne logique cartésienne ! MILAN

Nourri à Dostoïevsky, Fassbinder et Bresson, le Finlandais Aki Kaurismaki provoque, avec "La fille aux allumettes", l'un des grands chocs cinématographiques de ce premier semestre 90. Un film coup de poing, rigoureux, impitoyable, tranchant comme une lame, sans une image ni une parole de trop. Un règlement de comptes avec le destin, qui marquera longtemps ceux qui l'auront vu... (D.W.Graphite)