Dans une petite localité de l'Arkansas, vit la brave Rosalie, d'origine bavaroise, avec sa vaste progéniture (sept enfants) et son mari Ray, pilote d'un petit avion "agraire" qui sert à l'épandage des champs. Pour subvenir à l'aisance de son imposante famille, Rosalie triche et magouille à qui-mieux-mieux dans le domaine des chèques falsifiés, volés, sans provision et sans scrupule...
>>> Un cinéma de divertissement qui n'arrive jamais à retrouver la miraculeuse atmosphère de "Bagdad Café" malgré une nonchalance plutôt fort bienvenue...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 421
Critiques (Public)
Le charme de "Bagdad Café" résidait dans la dualité : l'opposition entre la légèreté d'une Noire, à la mentalité fantasque et la lourdeur autrichienne. Ici, il ne reste que la lourdeur et le mauvais goût. Sans personne contre qui s'opposer, notre Autrichienne tombe dans tous les clichés américano-germaniques de la consommation, au sens le plus large du terme, et ne s'en relève pas, même avec l'assistance de son jeune mari qui est pourtant pilote, mais qui ne tardera pas à subir l'attraction terrestre. Traduction : "l'insoutenable lourdeur de l'être" ......
Sylvie G.