Il est connu, que le destin de l'homme est immuable et ennuyeux, que rien d'intéressant ni de palpitant ne bouscule sa morne existence, hormis en de rares périodes exceptionnelles comme l'heure d'été ou les cycles de pleine lune. Du moins est-ce la profonde pensée de Lelouch. Ce film nous donne ainsi la rarissime chance d'assister à un pareil événement à travers les rencontres/croisements d'un camionneur, d'un médecin, d'une femme seule, d'un jeune père, d'un motard lunatique, d'un retraité...
Nota : lire l'excellente étude d'Alain Garel : "Lelouchiens si vous saviez" dans les numéros 291 et 292 de la Revue du Cinéma qui analyse avec pertinence, sur une trentaine de pages le cinéma de Claude Lelouch ...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Studio numéro 36
- Cahiers du Cinéma numéro 431/432
- Première numéros 157 et 158
- Télérama numéros 2100-2161-2252
- Première numéros 352-157-158
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 461
- Positif numéro 352
Critiques (Public)
La fidélité est la qualité principale de Lelouch. Fidélité à son image, à son style, à ses thèmes. Fidélité à son amour des comédiens (tant mieux), à sa passion de la caméra (plus de générosité que comme chez d'autres de prétention. Fidélité à sa grandiloquence et aux histoires de vie, d'amour et de mort, bref de destinées (chacun y puisera selon ses goûts). Pour la spontanéité et l'émotion qu'il tire de ses comédiens, pour la liberté (même excessive) que prend la caméra, pour l'ampleur renouvelée des formes, on peut retenir Lelouch. (D.W.Graphite)
Ce film est parfaitement nul ...... Tout au long de son déroulement, on se demande pourquoi toute cette brochette d'acteurs (exemple : Patrick Bruel) est là. Ce film n'a ni queue ni tête. A oublier très vite.. (FP)