Dans une giboyeuse région du Tanganyika, le sympathique Sean Mercer dirige une solide équipe de chasseurs de grands fauves et autres animaux sauvages destinés à différents zoos ou cirques. Parmi eux, Kurt l'Allemand, Chips, le Français, Pockets et "l'Indien", d'origine américaine Luis, l'Espagnol, tout un monde cosmopolite qui s'entend à merveille jusqu'à l'irruption d'une jeune photographe italienne, Maria d'Allesandro et les perturbations affectives liées à la Française Brandy de la Court...
>>> Les vrais vedettes sont ici, pour notre plus grand plaisir, les animaux...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 676
- Image et Son numéro 159
- Cinéma 63 numéro 73
- Ciné-Jeunes numéro 34
- Télé-Ciné numéros 109 et 111
- Films et Documents numéro 208
Critiques (Public)
Drôle et chaleureux "Hatari" déroule un sympathique esprit de famille, loin des rivalités des usines et des bureaux, au contact d’une faune animalière dangereuse ou coopérative, selon les approches.
Chapoté par un Duke en pleine forme, les composants cosmopolites de cette petite sédentarité domestique appliquent en douceur prestations de brousse et rivalités amoureuses, dans une générosité ne mettant jamais en péril l’union d’un groupe de travail, en constante découvertes d’affinités.
"Hatari" est une pépite, un esprit d’équipe magistral, aux basques d’un animal capturé, mais non chassé. Les petits sketchs avec les éléphanteaux et les autruches sont délicieux et soutirent presque des larmes, devant de tels jeux innocents et spontanés.
L’espace offert délivre une superficie où l’homme et l’animal trouvent enfin de quoi s’ébattre sans s’entretuer. Tous les personnages, après les méfiances d’usages, s’apprécient pour leurs valeurs sur le terrain principale, sélection d’une amitié virile, potentiellement reconduite dans de futures aventures.
L’intrigue sentimentale est simpliste, presque un peu déplacée par l’obstination d’une jeune fille à séduire un vétéran (ce concept sera d’ailleurs reconduit dans "Charade" avec Audrey Hepburn et Cary Grant) mais peu importe cette "anomalie" se dissipe rapidement devant l’accumulation de scènes désopilantes, garnissant ce film plein de tendresse.
JIPI