MAHLER - 1974

Titre VF MAHLER
Titre VO Mahler
Année de réalisation 1974
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 1h55
Genre EVOCATION
Notation 11
Date de sortie en France 28/08/1974
Thème(s)
Musique et musiciens (Cinéma britannique)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Dragons (tous pays confondus)
Lanceurs de couteaux (tous pays confondus)
Suicide (Cinéma britannique)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma britannique)
Rêves et cauchemars (Cinéma britannique)
Trains et gares (Cinéma britannique)
Journalisme et presse (Cinéma britannique)
Bergers (tous pays confondus)
Juifs (Cinéma britannique)
Chevaux (Cinéma britannique)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Microscopes
Cimetières (tous pays confondus)
Porcs / cochons
Réalisateur(s)
RUSSELL Ken
Chef(s) Opérateur(s)
BUSH Dick
Musique
MAHLER Gustav
Renseignements complémentaires
Scénario : Ken Russell
Producteur exécutif : David Puttnam
Produit par Roy Baird .....
Distribution DVD : doriane films


Visa d'exploitation : 42 456

Nota :

- Prix de la meilleure technique, Cannes 1974 .....

- Prix du Meilleur Espoir Féminin pour Georgina Hale, BAFTA 1975 .....

- Prix du Meilleur Scénario Anglais, Writes Guild of Great Britain 1975 .....
Acteurs
POWELL Robert
HALE Georgina
MONTAGUE Lee
KARLIN Miriam
CRUTCHLEY Rosalie
RICH Gary
MORANT Richard
ELLIS Antonia
EYRE Peter
COLLINGS David
LEE Benny
DOWN Angela
PICKUP Ronald
COLLEY Kenneth
YARROW Arnold
GILLESPIE Dana
DELMAR Elaine
SOUTHGATE Michael
DIAMANT Otto
COULOURIS George
FAULDS Andrew
TREVENA David
REED Oliver
MAC CLELLAN Sarah
MAC CLELLAN Claire
RUSSELL Alex Alien
Résumé

C'est avec sa dévouée et ardente épouse Alma, dans un spacieux compartiment d'un train de luxe autrichien, que le compositeur Gustav Mahler retourne à Vienne, après un long séjour aux States où il dirigea, avec conviction et talent, l'orchestre philharmonique de New-York, donnant aussi quelques concerts fort bien accueillis par le milieu musical de l'époque et l'ensemble des mélomanes conquis. Durant cet interminable voyage ferroviaire, souvent ovationné dans les gares de passage, l'éminent personnage, fatigué, migraineux, enclin à des troubles cardiaques, se remémore de temps à autre, quelques épisodes particuliers de son existence, entre réalité, rêves et souvenirs fantasmés. Lui revient à l'esprit des moments passés avec sa femme et ses deux fillettes dans leur accueillante et bienvenue résidence, au bord d'un somptueux lac de montagne et ses cruciales difficultés pour composer, à cause du bruit ambiant de la nature environnante. Souvenirs aussi de sa lointaine enfance, père aubergiste avec les contrariétés financières pour donner des leçons de piano au jeune Gustav, quelquefois contrit ou moqué de ses pesantes origines juives. Réminiscences hallucinées de sa conversion au catholicisme sous l'imaginaire férule de Cosima Wagner afin d'obtenir le poste envié de directeur de l'opéra de Vienne, mais aussi d'une pénible visite à son collègue et ami, le compositeur Hugo Wolf, interné dans un hôpital psychiatrique, qui se prend pour l'empereur François-Joseph, jalousant secrètement la réussite de Mahler. Un grinçant et grincheux retour au pays, fortement atténué par la décision de son épouse de ne pas suivre son amant Max, passager dans le même convoi ferroviaire qui lui avait proposé de quitter le train en sa compagnie à l'arrêt de St Pölten, une des nombreuses gares sur le trajet viennois...

>>> Une œuvre fort controversée dès sa présentation au festival de Cannes 1974 où elle obtint le Grand Prix Technique drainant ses inconditionnels thuriféraires qui voyaient une osmose parfaite entre les tourments existentiels de Gustav Mahler et la folie baroque d'un Ken Russell fortement inspiré par ce personnage hors normes. Pour notre part, nous resterons plus réservé dans notre perception, partagé entre quelques somptueuses scènes lyriques et d'autres séquences lestées d'un mauvais goût quelquefois inutiles et douteux. Toujours est-il que le détour cinématographe s'impose et qu'il faut absolument mettre au crédit de l'œuvre, l'évidente qualité de l'interprétation des principaux acteurs qui semblent souvent sublimer leurs rôles respectifs...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Ecran numéros 27 et 30
- Zeuxis numéro 32
- Cinéma numéros 188 et 190/191
- Positif numéro 161
- Saison Cinématographique 1974
- La Revue du Cinéma numéros 285 et 297
Critiques (Public)