LOS OLVIDADOS - 1950

Titre VF LOS OLVIDADOS
Titre VO Los olvidados
Autres titres VF LES REPROUVES
Autres titres VF PITIE POUR EUX
Autres titres VF LES OUBLIES
Année de réalisation 1950
Nationalité Mexique
Durée 1h39
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 14/11/1951
Thème(s)
Délinquance (Cinéma mexicain)
Bidonvilles et autres taudis (Cinéma mexicain)
Handicapés moteurs (Cinéma mexicain)
Cinéma mexicain (ORIGINE)
Chèvres et boucs (tous pays confondus)
Forgerons (tous pays confondus)
Décharges et dépôts d'ordures (tous pays confondus)
Ariel d'Or du Meilleur Film Mexicain
Réalisateur(s)
BUNUEL Luis
Chef(s) Opérateur(s)
FIGUEROA Gabriel
Musique
HALFFTER Rodolfo
Renseignements complémentaires
Scénario : Luis Alcoriza
et Luis Bunuel .....
Produit par Oscar Dancigers
Distribution : Films sans Frontières

Visa d'exploitation : 11 806

Nota : pour Ernesto Alonso, uniquement la voix .....

- Prix de la meilleure réalisation et de la critique internationale au Festival de Cannes 1951 .....

- Ariel d'Or 1951 du meilleur film .....
Acteurs
INDA Estela
INCLAN Miguel
COBO Roberto
FUENTES Alma Delia
MEJIA Alfonso
JAMBRINA Francisco
MERINO Angel
RAMIREZ Mario
ARAUZ Efrain
AMEZCUA Javier
QUIROZ Salvador
MARTINEZ Ramon
VILLEGAS Juan
OCHOA Diana
JIMENEZ PONS Antulio
ROONER Charles
MOSTI Humberto
DOMINGUEZ Juan
FUENTES José Moreno
GARCIA Jesus
MULLER Francisco
DIAZ DE LEON Enedina
BLANCO Victorio
PEREZ Jorge
ALONSO Ernesto
PORTILLO Hector l.
CORONA Daniel
NAVARRETE Roberto
MARTINEZ Antonio
JIMENEZ PONS Patricia
LOZA José
FUNES Miguel junior
CAMPOS Ruben
LOPEZ Jose
SOLORZANO Ignacio
ECHEVERRIA Jose luis
BUNUEL Juan Luis
SANCHEZ Ramon
MURILLO Inés
PEREZ Rosa
Résumé

Le destin impitoyable et tragique des enfants des faubourgs et des bas-fonds de la grande mégalopole de Mexico. Plus ou moins délaissés par leurs familles et par les autorités, ils luttent pour leur survie par les moyens du bord : chapardages, vols, délits mineurs et réguliers. La loi du plus fort est leur seule croyance...

>>> Inoubliable et cruel !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Image et Son numéros 138, 153 et 154
- Films et Documents numéro 169
- Télérama numéro 600
- Etudes Cinématographiques numéros 22 et 23
- Avant-Scène numéro 137
- Bazin Cinéma III
- Revue du Cinéma numéros 122-138
- Positif numéros 42-400-mai 1952
- Cahiers du Cinéma numéro 7
- Recherches Ibériques et Cinématographiques Strasbourg II (mai 1986)
Critiques (Public)
Un très beau film qui marque les esprits par sa réalité crue.

Trois jours, c’est le temps que "Los olvidados" est resté à l’affiche à sa sortie. Son propos sombre et sans concession en est évidemment la cause principale. Il faut attendre l’année suivante, et le prix de la mise en scène attribué à Buñuel au Festival de Cannes, pour que les autorités consentent à le ressortir. "Los olvidados" est à ranger dans la veine du néo-réalisme italien. Filmé avec une précision quasi-documentaire, ce métrage s’impose comme l’une des manifestations les plus désenchantées jamais filmées des bas-fonds. Ici, la ville de Mexico s’apparente à une jungle dont chaque coin de rue est un danger potentiel, une épreuve que les gosses devront affronter. Notons aussi deux ou trois scènes à caractère surréaliste (Julian mort sous le lit de Pedro, la fin d’el Jaibo). Pessimiste jusqu’au bout, Buñuel, bien qu’il annonce en début de film que seules les forces du progrès pourront mettre fin à cette misère, semble nous dire que la mort est peut-être l’unique moyen qu’ont ces gamins de fuir leur destin. La fin du film est à cet égard d’une exceptionnelle intensité. EF