Frank White, un redoutable gangster, sous des apparences amènes et conviviales, vient de sortir de prison, après avoir purgé quelques années à l'ombre de son territoire qu'il compte bien reconquérir en éliminant progressivement ses anciens partenaires qui l'avaient abandonné. Son irrésistible come-back s'accompagne d'une excellente couverture sociale qu'il affiche dans le financement d'un somptueux hôpital pour les pauvres et autres déshérités qui prolifèrent dans le Bronx...
>>> Hormis une excellente prestation de Christopher Walken, le film reste fort moyen...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 492
- Première numéro 161
- Studio numéro 41
- Positif numéro 356
- Cahiers du Cinéma numéro 435
- Télérama numéros 2114 et 2200
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Dans un écrin de soie noire, noire comme la nuit, noire comme la mort, brille d'un éclat étrange le visage fantômatique de Christopher Walken. Le film d'Abel Ferrara tout entier peut se résumer dans cette image. Dominé par la présence hors du commun de Christopher Walken en Ange de la mort, "Le roi de New York" est un splendide film noir, qui a de la mort la violence mais aussi la douceur. Lors d'une séquence, le réalisateur appelle Murnau ("Nosferatu") à la rescousse. Figure emblématique et parrainage nullement usurpé. (D.W.Graphite)
Superbe Christopher Walken qui comme dans chacun de ses films domine son sujet par son interprétation et sa présence fascinante. Aucun polar ne mériterait à ce point le statut envié de film culte, un statut qui ne se décrète pas évidemment, mais qui collerait bien à cette oeuvre tordue, romantique, violente jusqu'au vertige. La carrière exemplaire et marginale d’Abel Ferrara et l'aura inestimable de Christopher Walken y pourvoieront...