Dans un petit village yougoslave, milieu de l'année 1945, peu de temps avant la débâcle allemande. Andrija Gavrilovic, affecté comme maître-nageur sur une petite plage bordant un immense marécage (sa candeur et sa simplicité d'esprit lui ont évité d'être incorporé dans l'armée) voit sa bucolique existence basculer dramatiquement, à partir du moment où il prend sous sa protection une jeune femme juive et son garçon, en fuite, et qu'il sauve de la noyade, le commandant en chef teuton de la région...
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 461
- Première numéro 159
- Studio numéro 39
- Positif numéro 355
- Cahiers du Cinéma numéro 433
- Télérama numéro 2108
Critiques (Public)
Attention, l'ère des coproductions internationales tous azimuts commence ! En voici une, américano-anglo-yougoslave, qui permet peut être l'existence même de son objet, mais qui aussi le gâche en partie. Expliquons-nous : le film de Rajko Grlic est délicat et beau, lyrique comme sait si bien l'être le cinéma yougoslave, où se fondent les sensibilités méditerranéenne et slave. Mais la langue anglaise, et malgré la belle prestation des acteurs, est par trop incongrue et nous ramène constamment dans le hors-champ de la production. Dommage ! (D.W.Graphite)