LA GLOIRE DE MON PERE - 1990

Titre VF LA GLOIRE DE MON PERE
Titre VO
Année de réalisation 1990
Nationalité France
Durée 1h45
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 12
Date de sortie en France 29/08/1990
Thème(s)
Provence (Lieux géographiques)
Pagnol (Marcel)
Renards (tous pays confondus)
Grand huit et montagnes russes (tous pays confondus)
Fourmis (tous pays confondus)
Jeux (cache-cache)(tous pays confondus)
Papillons (tous pays confondus)
Oiseaux
Champignons (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ROBERT Yves
Chef(s) Opérateur(s)
ALAZRAKI Robert
Musique
COSMA Vladimir
Renseignements complémentaires
Scénario : Jérôme Tonnerre,
Louis Nucera et Yves Robert .....
d'après l'oeuvre de Marcel Pagnol
Distribution : Gaumont
Produit par Alain Poiré

Visa d'exploitation : 69 458

Nota : pour Jean-Pierre Darras, uniquement la voix .....
Acteurs
CAUBERE Philippe
ROUSSEL Nathalie
PAIN Didier
LIOTARD Thérèse
CIAMACA Julien
DELAMARE Victorien
MOLINAS Joris
CRAUCHET Paul
MAGUELON Pierre
DELAMARE Victorien
MODO Michel
DARRAS Jean-Pierre
GARRIVIER Victor
CURET Raoul
LALANNE Louis
LOUBET Michele
GRAZZINI Sebastien
DANIS Anik
DAMANT Andrée
LOMBARD Maxime
LOYON René
DETRICHE Benjamin
MARTIN Benoit
ROUGERIE Jean
Résumé

Le jeune Marcel Pagnol, futur grand écrivain qui deviendra le chantre de la Provence et de ses beautés méridionales, naît à Aubagne, le 28 février 1895, d'une mère simple couturière et d'un père, consciencieux instituteur fortement anticlérical. Nous suivons sa tendre enfance et en particulier un été de rêve où la petite famille qui s'est agrandie passe les vacances scolaires en compagnie de l'oncle Jules et son épouse...

>>> Evocation plutôt nostalgique, un brin hagiographique où jaillit la beauté éternelle de la Provence, malgré des personnages trop stéréotypés, certes fort chaleureux...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 464
- Première numéro 162
- Studio numéro 41
- Positif numéro 356
- Cahiers du Cinéma numéro 435
- Télérama numéros 2120-HS janvier 1991-2204-2281 
Critiques (Public)
Le cinéma français ne brille pas par ses nouveautés, de l'avis général -bien que ces dernières années on a vu passer un souffle créateur non négligeable. Mais quand il s'agit de valeurs sûres comme Pagnol, on est presque toujours assuré d'un succès au moins national, même si le maître n'est plus là. Cela s'est vérifié pour "Jean de Florette", et "La gloire de mon père" ne fait pas exception. D'autant qu'il y est question des souvenirs d'enfance, que d'aucuns considèrent comme le chef-d'oeuvre du "Marseillais".L'humour de Pagnol allié à ce magnifique studio qu'est la Provence, il ne reste plus qu'a mettre en place de bons acteurs. Yves Robert nous en présente d'excellents, qui jouent de façon naturelle, reproduisant ainsi fidèlement l'esprit de famille, nous conviant à l'intérieur de ce cercle plein de bonheur pour s'émouvoir de "ces petits riens de la vie". Bien que le jeu de Philippe Caubère soit un peu trop théâtral, on ne peut qu'être touché par la spontanéité des enfants, qui mériteraient la tête d'affiche... On rit beaucoup grâce au texte de Pagnol, mais aussi grâce à quelques ajouts au scénario et des répliques savoureuses absentes du livre, ce qui évite au film d'en être esclave. En tout, "une belle chanson de piété filiale" qui a retrouvé la vie...  H.G.LEE .

Oui... moi qui ai lu tout Pagnol et vu tous ses films dont ceux de Berri : « Jean de Florette » et « Manon des sources » je suis et ai été comblé, qu'il s'agisse des comédiens, des photos intérieurs extérieurs, il ne manquait que l'odeur de ce coin "merveilleux" .....

"En ce temps là, le bonheur coulait de source, simple comme bonjour". Cet opus est un patrimoine évanoui. Un océan de bonté, de douceur, de patience, d'encadrement, d'écoute, de regards ainsi que de caresses et d'étreintes spontanées, offertes naturellement dans des contacts chaleureux. Le bonheur s'avère d'une simplicité déconcertante. Il suffit d'être ensemble, d'accepter et surtout de se contenter de la présence de l'autre, malgré certaines différences. De ne jamais se poser de questions sur une éventuelle lassitude envers la répétition des choses. De s'adapter à une technologie rustre et rudimentaire, en incorporant à tous ces composants, synonymes de longévité, une fusion intense avec une nature restituée dans son plus simple appareil. "La gloire de mon père" est une apologie odorante de la bonhomie. Les merveilles d'une existence familiale protégée, à l'air libre, perçue par des enfants heureux, en pleine croissance, soudainement touchés par un éveil sensible envers des adultes atypiques et protecteurs. Un monde vaincu par un environnement moderne, à l'image de consommables ne faisant que se succéder à eux-mêmes, sans fournir le moindre apaisement durable. JIPI