REGLEMENT DE COMPTES - 1953

Titre VF REGLEMENT DE COMPTES
Titre VO The big heat
Année de réalisation 1953
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h30
Genre POLICIER
Notation 17
Date de sortie en France 08/12/1953
Thème(s)
Films noirs ( Cinéma américain)
Mac Givern (William Peter)
Chefs-d'oeuvre (Films noirs américains)
Obésité (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
LANG Fritz
Chef(s) Opérateur(s)
LANG Charles (junior)
Musique
AMFITHEATROF Daniele DUNING George MORTON Arthur VARS Henry
KARGER Fred SALTER Hans J. TOCH Ernst
Renseignements complémentaires
Scénario : Sidney Boehm
d'après le roman de William P. Mac Givern .....
Direction musicale : Mischa Bakaleinikoff
Distribution : Columbia

Visa d'exploitation : 14 905
Acteurs
FORD Glenn
GRAHAME Gloria
BRANDO Jocelyn
SCOURBY Alexander
MARVIN Lee
NOLAN Jeanette
WHITNEY Peter
BOUCHEY Willis
GREEN Dorothy
BURTON Robert
WILLIAMS Adam
WENDELL Howard
ALCAIDE Chris
GRANGER Michael
JONES Carolyn
ROMAN Ric
SEYMOUR Dan
EVANSON Edith
ARNOLD Phil
BENNETT Linda
CANE Charles
CHAMBERS Phil
CLOSE John
CLUTE Sidney
CRAWFORD John
DOUCETTE John
EAMES Kathryn
EBEN Al
EVANS Douglas
GRAY Jimmy
KANE Byron
KERR Donald
LATELL Lyle
LAUTER Harry
LYTTON Herbert
MAHONEY Mike
MASON Laura
MAXEY Paul
MELL Joseph
MERTON John
MILLER Patrick
MURPHY Bill
POULE Ezelle
NORMA
ROSS Michael
STANHOPE Ted
STEVENSON Robert
VEDDER William
Résumé

L'inspecteur de police Dave Bannion est fort intrigué par l'étonnant et fort incompréhensible suicide d'un de ses collègues, un certain Tom Duncan qui laisse une lettre dénonçant la solide corruption des instances administratives de la cité, liée aux agissements d'un gangster notoire, un certain Mike Lagana. Un attentat dirigé contre sa personne, fait comme victime sa propre épouse. Démissionnant de la police, pour avoir les coudées plus franches, il va mettre tout son coeur et toute sa rage pour faire arrêter les moult responsables de tous ces odieux méfaits...

>>> Un chef-d'oeuvre du film noir américain, puissant et inoubliable !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 31
- Fiche Vox numéro 143
- Ecrans de France numéro 194
- Télérama numéro 765
- Positif numéros 254/255
- Cinématographe numéro 85
- Cinéma numéro 289
- Saison Cinématographique 1971
- Revue du Cinéma numéro 163
- Le Point numéro 1131
- Ecran numéro 32
Critiques (Public)
18/20 : Longtemps, je me souviendrai de cette cafetière bouillante balancée en deux temps à la face, et d'un seul côté... Il s'insinue comme une ironie terrible mélangée au coeur de ce polar, des moments d'attendrissement et une violence par à-coups, brève et d'une efficacité à la limite de déclencher un rire nerveux. Sans trop saisir la portée du coup de feu initial, on doute de cette bonne femme pincée et on raffole tout de suite du chargé de l'enquête. Ce Sergent Bannion qui, en rentrant du boulot dans son coin douillet, lave plats et casseroles en toute complicité avec sa jolie et jeune épouse, ils causent ensemble de son business en tirant les plats du four, et elle boit dans son verre... Une nouvelle fois, Fritz Lang vénère les époux comblés, pères très présents physiquement à leur enfant, l'air de nous dire "on n'a pas fait mieux"... Années cinquante d'Hollywood, une incroyable légèreté de moeurs semblerait côtoyer les joies du foyer (incroyables avances de la jeune fille délurée qui offre un verre au héros du bar, le poursuit dans la rue et finit par l'accompagner dans sa chambre d'hôtel)... L'invincibilité du policier très droit est présente, un peu ambiance "Les Incorruptibles", mais avec beaucoup plus de nuances, je pense à ce laïus sur l'épouse après les derniers affrontements... V.O. obligatoire, les dialogues sont sublimes de bout en bout, la diction aussi, rien n'est laissé au hasard, en plus du son nickel. Bref, très bien boutiqué tout ça, je dirais même "jouissif" ! L.Ventriloque

Je dirais seulement que c'est un bon polar, dans la tradition du cinéma de l'époque. Un scénario bien ficelé,le rythme et la tension sont au rendez-vous. Lee Marvin et Gloria Grahame au-dessus du lot. Point faible : un final baclé en un clin d'oeil avec les méchants battus et le bon qui retourne à son boulot. Glenn Ford, est malheureusement ... comme une phrase du film, romantique comme une paire de menottes et, j'ajoute, personnellement ,expressif comme une boîte de conserves. En somme un acteur qui ne peut faire partie du lot des monstres sacrés du genre comme le furent par exemple, Bogart ou Edward G. Robinson.