Caroline, une jeune femme travaillant dans l'écriture de scénarii et autres productions littéraires, quitte précipitamment la capitale, à l'annonce d'une attaque cardiaque de son père. Daddy vit sur la Côte d'Azur en compagnie de son épouse Miche. Il lui reste peu de temps à vivre et Caroline va tenter une dernière fois de mieux connaître ce père qu'elle a tant aimé, mais jamais vraiment approché...
>>> Une oeuvre grave et désenchantée, sur l'image paternelle, le temps qui passe, la mort qui rôde, d'une grande douceur et constante nostalgie...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéros 462-463
- Première numéros 158-162
- Studio numéros 41-HS 38/1990
- Positif numéro 355
- Cahiers du Cinéma numéros 433-435
- Jeune Cinéma numéro 203
- Télérama numéros 2106-2107-2122-HS janvier 1991-2175
Critiques (Public)
Seule devant sa machine, Caroline tape un tendre roman, petite fille et son père, introduction à la relation complexe et inégale, parentale, filiale, noyau du film. Sous un aspect parfois rugueux, Caro est la tendresse même. Face à son père, aucune condamnation. Pourtant la réalité de l'amour fut unilatérale. Elle soutient cet homme qu'elle a tant admiré, car elle le comprend mieux que tout autre, la nostalgie qui grisaille les derniers jours d'une vie trop facile. Dans ce film, ni heurt, ni médiocrité. Sa grande beauté provient de cette douceur existant dans la relation familiale quotidienne. Un film touchant qui prouve que la profondeur de l'expression n'attend pas la banalité de prime abord considérée du sujet. PS. passage étonnamment émouvant de la scène de la jeune amie anglaise à laquelle Caro ne parvient jamais à écrire...
MILAN