Dans le bigarré quartier de Rungis, l'étrange relation entre le trio, Dah du Bénin, Jocelyn des Antilles et Pierre Ardennes, restaurateur. Leur spécialité : organiser des combats clandestins de coqs avec à la clé des enjeux / paris auxquels participent d'invétérés "joueurs". Pour corser le combat, il sera décidé par Ardennes, de remplacer les ergots des volatiles par des griffes en fer, afin d'augmenter la violence des affrontements...
>>> Malgré une certaine mollesse dans la réalisation, on peut y trouver son compte...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 463
- Première numeéos 162-163
- Studio numéros 36-37-41
- Positif numéro 356
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéros 430-435
- Jeune Cinéma numéro 204
- Télérama numéros 2121-2172-2299 et HS janvier 1991
- Nouvel Observateur numéro 1526
- Libération du 11 février 1994
Critiques (Public)
Après "Chocolat", Claire Denis se confirme ici comme un des auteurs les plus sensibles du cinéma actuel. "S'en fout la mort" est un film superbe. Noir et sordide, certes, triste et désabusé, mais superbe répétons-le, véritable petit chef-d'oeuvre nocturne. Dans un style documentaire, caméra à l'épaule et montage elliptique à l'appui, Claire Denis nous parle moins des combats de coqs (déjà en soi une curiosité) que de l'amitié et de l'exil. Fastueux de sobriété, remarquablement éclairé et interprété, ce film va droit au coeur.  (D.W.Graphite)