Edith Hardy est une jeune femme fort mondaine, mariée à un époux prénommée Richard, agent de change new-yorkais, qui s'est investi dans la spéculation boursière. Il demande à sa tendre moitié de modérer un peu ses dépenses, en attendant un important et prochain gain financier. La belle, nommée trésorière d'une fondation de la Croix-Rouge qui vient de récolter la coquette somme de dix mille dollars, décide, sous l'injonction d'un spéculateur qui lui promet le doublement du montant investi, de confier l'argent à ce dernier. L'opération se révèle un fiasco catastrophique pour Edith qui acceptera finalement de se faire prêter l'argent perdu par le dénommé Haka Arakau, un riche Japonais, reconnu comme l'incontestable roi de l'ivoire. Ce dernier qui compte se faire rembourser en nature, dans un mouvement de colère, devant le véhément refus d'Edith, la marque à l'épaule avec son poinçon personnel. Humiliée, traumatisée, elle le blesse gravement avec une arme à feu. Son mari va assumer le forfait de l'épouse et se retrouve bientôt convoqué devant un tribunal...

>>> Considéré par bien des critiques de l'époque comme le meilleur film de Cecil B. de Mille ainsi qu'un incontournable chef-d'oeuvre du cinéma muet, nous ne partagerons point ce jugement unanimiste, préférent de loin certaines oeuvres moins connues du grand réalisateur. Il est à noter que le film fut tourné en trois semaines, le jour, en même temps que son second film ("The golden chance") ce dernier, la nuit...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)