C'est par Casanova lui même que Federico Fellini fait raconter sa vie : histoire d'un libertin, d'un intrigant, "un homme tout extérieur, un présomptueux, un pédant". Ainsi, le séduisant Casanova voyage et fabrique son mythe : de Venise, à Paris, en passant par Londres et Rome, jusqu'à la cour du duc de Wurtemberg où il est fasciné par une mystérieuse poupée mécanique avec laquelle il passe la nuit...
>>> Film que nous considérons plutôt comme moyen dans la riche carrière du Maître, malgré une extraordinaire composition de Donald Sutherland...
Bibliographie
- Positif numéro 192
- Revue du Cinéma numéro 316
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Première numéro 191
- Saison Cinématographique 1977
Critiques (Public)
Film superbe à la poésie envoûtante. Fellini ne tente pas de recréer un réalisme improbable, mais cherche au contraire un certain grotesque propre à traduire les mémoires d'un Casanova présomptueux à l'ambition démesurée, qui ne survivra pourtant dans la mémoire collective que sous le seul trait de grand fornicateur, vieillard ridicule condamné à se remémorer ses expériences sexuelles lamentables avec un automate pour partenaire... Film glacial et mécanique, donc, rempli de bossues et de géantes, magistral par sa traduction d'une certaine médiocrité propre au libertin.