A cause d'un dîner prévu pour le lendemain, les Senechal, les Thevenot et l'ambassadeur de Miranda se lancent à la quête d'un plantureux repas. Le groupe s'enrichit d'un évêque et d'un colonel et les rêves de chacun se mêlent à la réalité jusqu'à la dérision la plus totale .....
Bibliographie
- Avant-Scène numéro 135
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1973
- Revue du Cinéma numéro 265
- Positif numéros 146 et 392/393
- Cahiers du Cinéma HS 1994
- Télérama numéros 2247 et 2329
- Ecran 72 (numéro 9)
Critiques (Public)
Bourgeois trafiquant, obsédé sexuel, évêque pique assiette, lieutenant de cavalerie en manque de confidences servent de garnitures à des dîners maniérés constamment interrompus par des manœuvres militaires, des veillées mortuaires ou des malfaiteurs déterminés. Des pistes réelles ou cauchemardesques se nourrissant de leur non sens dans des espaces sans cesse revus et corrigés réservés entre-autres aux revenants ensanglantés, livides et muets. Les tables se retrouvent soudainement sur des salles de théâtres contraignant un rentier impétueux à réciter devant un public impatient les différents engrenages de son existence. Luis Buñuel n’émeut pas outre mesure en filmant les délires de nantis en surdosage émotionnel bien au chaud dans des salons capitonnés mêlant sans aucun ordre précis rêves et réalités, fantasmes nocturnes et repas perturbés. Tout en restant respectueux envers cette débauche de déviations, il est conseillé de visiter davantage en amont la carrière de ce cinéaste surréaliste afin de se constituer une senteur plus importante.
JIPI