CONFESSION D'UN COMMISSAIRE DE POLICE AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE - 1971

Titre VF CONFESSION D'UN COMMISSAIRE DE POLICE AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
Titre VO Confessione di un commissario di polizia al procuratore della Repubblica
Année de réalisation 1971
Nationalité Italie
Durée 1h48
Genre POLICIER
Notation 18
Date de sortie en France 26/01/1972
Thème(s)
Cinéma italien (ORIGINE)
Films politiques (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
DAMIANI Damiano
Chef(s) Opérateur(s)
RAGONA Claudio
Musique
ORTOLANI Riz
Renseignements complémentaires
Scénario, adaptation et dialogues :
Damiano Damiano, Salvatore Laurani
et Fulvio Gicca Palli .....
Distribution : SNC Impéria
Acteurs
NERO Franco
BALSAM Martin
TOLO Marilu
GORA Claudio
DOMINICI Arturo
GAMMINO Michele
CATENACCI Luciano
PRETE Giancarlo
LASTRETTI Adolfo
PAZZAFINI Nello
CALISTI Calisto
VISMARA Wanda
MODICA Adèle
CLERI Dante
BOSIER Roy
BADESSI Giancarlo
DE GARA Filippo
ALOTTA Giuseppe
CAVALLINA Paolo
RISPOLI Gualtiero
SERAFINI Sergio
LO PRATO Pina
SAVONA Ugo
URSI Luigi
ROSONE Rosario
BOSCHETTI Bruno
NORVESE Vincenzo
TRANCHINA Franscesco
PALERMO Giancarlo
Résumé

A Palerme, Lomunno, promoteur immobilier et chef de la mafia est protégé par la complicité de certains ministres et de la grande bourgeoisie locale omnipotente. Le commissaire Bonavia le sait coupable de deux assassinats mais se trouve impuissant face aux appuis politiques de l'assassin. Il décide de faire justice lui-même...

>>> La perfection même d'un cinéma politique intelligent, mûr, efficace que seul le cinéma italien des années 1970 a pu générer, hormis peut-être certaines rares productions d'Amérique Latine, de la même période...

Bibliographie
- Positif numéro 136
- Ecran 1972 (numéro 3)
Critiques (Public)
Ecouter et entendre cette confession c'est assister à la projection d'un film bien mené, exemplaire en tous points. Mais c'est peut-être aussi et surtout se prendre une magistrale claque dans la figure, pour peu que l'on ait encore quelque illusion sur ces "démocrates" qui nous gouvernent. C'est de ces illusions perdues et de l'amertume qui en découle dont Damiani nous cause. Mais pour lui, enfin, pour le commissaire Bonavia (personnage central du film), il ne s'agit plus là d'amertume, mais véritablement de haine à l'égard de ces hommes de finance et de politique, qui achètent des voix de suffrage par milliers d'un coté, et qui financent des orphelinats de l'autre. Au-delà du simple policier donc, une réflexion politique essentielle et salutaire.

C'est un film sublime et toujours actuel ! Olivier GERARD, scénariste, romancier