LES MISTONS - 1957

Titre VF LES MISTONS
Titre VO
Année de réalisation 1957
Nationalité France
Durée 0h23
Genre COMEDIE
Notation 15
Date de sortie en France 05/11/1958
Thème(s)
Adolescence (Cinéma français)
Courts métrages (Cinéma français)
Voyeurisme (Cinéma français)
Réalisateur(s)
TRUFFAUT François
Chef(s) Opérateur(s)
MALIGE Jean
Musique
LEROUX Maurice
Renseignements complémentaires
Scénario, adaptation, dialogues : François Truffaut
d'après une nouvelle de Maurice Pons .....
Assistant-réalisateur : Claude de Givray
Commentaires : Michel François (uniquement la voix) .....
Distribution : Films de la Pléiade

Visa d'exploitation : 20 423

Nota :

- Prix de la Mise en Scène au Festival de Bruxelles .....

- Prix des jeunes spectateurs Médaille d'or à Mannheim

- Blue Ribbon Award à Hollywood .....
Acteurs
LAFONT Bernadette
BLAIN Gérard
FRANCOIS Michel
Résumé

Des gamins, les "mistons" espionnent deux amoureux à la recherche d'un peu d'intimité" et les suivent discrètement, pas à pas. Premiers émois, premières curiosités, qui se manifestent par un voyeurisme constant, doublé d'une puérile méchanceté, forme déviée d'un sentiment amoureux inavoué...

>>> Bienvenu court métrage tourné en seize millimètres, d'une sensibilité remarquable, une oeuvre fraîche, souriante, aérienne...

Bibliographie
- Cinéma numéros 24, 29, 112, 253
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinématographe numéro 53
- Avant-Scène numéro 4
- Télé-Ciné numéro 60
Critiques (Public)
Un court métrage de Truffaut à ses débuts, dont l’aspect campagnard traduit bien la passion que le réalisateur vouait pour Jean Renoir, et qui préfigure "Les 400 coups", son premier succès, puisqu’il met en scène de jeunes adolescents. Ceux-ci traquent deux fiancés (Gérard Blain et Bernadette Lafont), leur passion, leurs baisers, comme pour caresser le rêve de l’amour qu’ils ne connaissent que de loin. Un film qui contrecarre par ailleurs "Chiens perdus sans colliers" (1955) de Jean Delannoy, qui représentait l’adolescence plus négativement (dans un centre de redressement), ce qui mettait en rage le critique des Cahiers du Cinéma qu’était François Truffaut. Opposition de points de vue, réaction face une société jugée trop ringarde, techniques nouvelles : ces "Mistons" sont évidemment l’un des points de départ de la Nouvelle Vague que connaîtra le cinéma français à la fin des années cinquante. Avec du bon et du moins bon. (David Hainaut)