LA BETE HUMAINE - 1938

Titre VF LA BETE HUMAINE
Titre VO
Année de réalisation 1938
Nationalité France
Durée 1h41
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 21/12/1938
Thème(s)
Zola (Emile)
Trains et gares (Cinéma français)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma français)
Réalisateur(s)
RENOIR Jean
Chef(s) Opérateur(s)
COURANT Curt
Musique
KOSMA Joseph
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean Renoir
d'après le roman d'Emile Zola .....
Décors : Eugène Lourie
Distribution : Paris Film

Visa d'exploitation : 789

Nota : Prix Méliès décerné par l'Academie du film,
ex aequo avec "Le quai des brumes" de Marcel Carné .....
Acteurs
GABIN Jean
SIMON Simone
LEDOUX Fernand
CARETTE Julien
BERLIOZ Jacques
RENOIR Jean
REGIS Colette
BRUNOY Blanchette
LANDRY Gérard
LARIVE Léon
HELIA Jenny
CLASIS Charlotte
GERARD Claire
DE MORLAYE Marguerite
PERES Marcel
CORTEGGIANI Tony
GENEVOIS Emile
SPANELLY Georges
VEYRAN Marcel
BRUNIUS Jacques Bernard
MARCEAU Maurice
PECLET Georges
DECOMBLE Guy
TAVERNIER André
ROUSSEL Jacques
BEAUVAIS Jacques
BECKER Jacques
Résumé

Roubaud, employé à la Société National des Chemins de Fer apprend que Séverine, sa femme, le trompe avec Grandmorin, un homme puissant. Il organise un rendez-vous entre les deux amants dans un compartiment de train, et tue sans état d'âme Grandmorin. Ensuite il oblige sa femme à courtiser Lantier, un collègue à lui, qui a pu être témoin de la scène. Séverine devient ainsi la maîtresse de Lantier et lui demande de tuer son mari. Mais Jacques Lantier est une personne lourdement traumatisée par ses relations féminines et qui ne peut s'empêcher d'occire ses conquêtes...

>>> Un classique du cinéma français !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 254
- Ecran numéro 31
- Image et Son numéro 223
- Positif numéro 173, 244/245 et 459
- Pour vous numéros 511, 528, 530, 533
Critiques (Public)
17/20 : Encore en juillet 2007, on part plus que jamais juché soi-même à cent à l'heure sur "La Lison", un tortillard suggérant les vieux trains à compartiments, ceux d'avant Corail et TGV d'aujourd'hui, autant de voyageurs alignés, parfois avec d'assommants portables. Quel plaisir de revoir cette bonne gueule de Gabin planqué derrière ses lunettes comme un bandit ! Idem pour la complicité bourrue qu'il a avec Pecqueux, leur train-train professionnel, sur fond musical plein de fureur et de suie. Une bien belle histoire. Rien d'obsolète, j'ai ressenti une nostalgie, j'aurais aimé connaître l'industrialisation à ses débuts, où au moins suer au boulot avait un sens bien établi. Les passages sentimentaux exacerbés, du fait du désir de fusionner avec l'autre, semblent bien intemporels. Fragilité du désir poussé dans ses retranchements, cette envie de neutraliser la proie. Jean Renoir a extrait du bouquin de Zola ce qui fait perdre les pédales à l'individu. Ici, la locomotive, alliée à la peur des sanctions, pourrait à elle seule tempérer les ardeurs, alors pourquoi ?... Enfin, délicatesse suprême par rapport à maintenant où on ne sait plus, cette justification d'un "mauvais sang" par des générations d'alcooliques ! L.Ventriloque