Une petite ville d'Extrême-Orient, Soutchan, fin des années 40, en pleine période stalinienne, jouxte un camp de prisonniers d'origines fort diverses, (soldats japonais, droits communs soviétiques, opposants au régime, etc...) Dans ce contexte brutal et sans horizons, deux enfants, Valerka et Galia, vont tenter de survivre à toute cette noirceur ambiante, dans une tendre et fragile complicité...
>>> Une oeuvre désespérée et sans concession qui dénonce un régime odieux, longtemps dissimulé aux yeux du monde, où le cinéma fut au service du pouvoir...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Dans l'auto-flagellation, les Soviétiques n'ont pas leur pareil. Les films de cette veine, tendance majoritaire de la production soviétique que de l'ère de la glasnost, sont terribles, d'une tristesse insoutenable, sans espérance et sans la moindre illusion sur le passé comme sur l'avenir. On ne dira pas, après cela, que les Soviétiques se couvrent les yeux. Au contraire, ils montrent et disent tout, loin de la langue de bois, loin de la propagande souriante, loin des clichés et des impératifs de divertissement. Loin d'Hollywood. (D.W.Graphite)