LE MARI DE LA COIFFEUSE - 1990

Titre VF LE MARI DE LA COIFFEUSE
Titre VO
Année de réalisation 1990
Nationalité France
Durée 1h20
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 03/10/1990
Thème(s)
Prix Louis Delluc
Suicide (Cinéma français)
Coiffeurs et barbiers (tous pays confondus)
Klotz (Claude)
Overdose (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
LECONTE Patrice
Chef(s) Opérateur(s)
SERRA Eduardo
Musique
NYMAN Michael
Renseignements complémentaires
Scénario : Patrice Leconte
Adaptation et dialogues : Claude Klotz
et Patrice Leconte .....
Distribution : AMLF

Visa d'exploitation : 71 922

Nota :

- Prix Louis Delluc 1990 ex-aequo avec "Le petit criminel" de Doillon .....
Acteurs
ROCHEFORT Jean
GALIENA Anna
BERTIN Roland
CHEVIT Maurice
MATHOU Jacques
CLEVENOT Philippe
AUFAURE Claude
DELPY Albert
HOCKING Henry
HOLGADO Joseph
MEYRAND Pierre
LAROQUE Michèle
AILHAUD Yveline
PISANI Anne-Marie
HAMID Youssef
BUKOWSKI Julien
RAGON Laurence
TEPHANY Arlette
ROCHEFORT Thomas
PICHON Christophe
BERLING Charles
HEMON Christophe
Résumé

Déjà petit enfant, Antoine était fasciné et troublé par les salons de coiffure et plus particulièrement par la patricienne des lieux. Une quarantaine d'années plus tard, il rencontre Mathilde qui tient l'officine de ses rêves et le métier de ses désirs. Une limpide et puissante relation d'amour, faite de petits riens et de grande affection va réunir les deux protagonistes dans un amour "définitif"...

>>> Une oeuvre triste et belle comme la vie, les illusions, le temps qui (tré)passe et les rêves d'impossible, concoctée par un cinéaste qui se bonifie de film en film...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 464
- Première numéros 163-165
- Studio numéro 42
- Positif numéro 356
- Cahiers du Cinéma numéros 436 et 440
- Jeune Cinéma numéro 204
- Télérama numéros 2125-2180-2306
- Nouvel Observateur numéro 1533
Critiques (Public)
Patrice Leconte filme l'idéal. Lumineux comme en un rêve, c'est l'amour fou, le bonheur stylisé, le rêve exaucé et le merveilleux de l'enfance toujours (re)vécue. Présenté ainsi, le film pourrait sembler confiner au kitsch. Or, jamais Leconte ne tombe dans ce travers. Parce qu'il sait nous dire le drame qui couve et parce qu'il sait nous communiquer l'humanité profonde de son histoire. Après "Monsieur Hire", Patrice Leconte persiste et signe, dans une des plus belles voies du cinéma français actuel. (D.W.Graphite)

Film complètement dénudé. Chapeau à son réalisateur, Patrice Leconte, d'avoir eu le culot de monter une oeuvre qui n'ambitionne rien de plus que la représentation du "bonheur parfait", idéalisé et vécu. La profondeur surgit de ce vide apparent dès les prémices, Antoine relate son histoire au passé.. Dès lors il est clair que cet amour a rejoint ce qui fut. Pourtant dans ce conte sans faille, rien n'apparaît des thèmes qui détruisent communément le bonheur : l'habitude, la jalousie, l'infidélité, les heurts caractériels. Rien de cela ici. Le quotidien dans un salon de coiffure pour un couple heureux. Ce refus même des solutions faciles dans la reconstitution d'un bonheur sans nuages, contient un aspect terrifiant... et effectivement, il ne reste finalement plus que l'amour pour se détruire lui-même. Profondeur à percevoir au-delà de la légèreté de sa forme... MILAN