Scénario : David Lynch
d'après le roman de Barry Gifford .....
Produit par Monty Montgomery,
Steve Golin et Joni Sighvatsson .....
Distribution : Bac Films
Visa d'exploitation : 74 823
Nota :
- Les scènes avec Tommy G. Kendrick ont été coupées au montage .....
Sailor Ripley (23 ans) et Lula Pace Fortune (20 ans) s'aiment follement, malgré la virulente opposition de Marietta, la mère de cette dernière qui veut empêcher par tous les moyens, le bonheur du jeune couple. Elle envoie tour à tour sur les traces des amants qui ont pris la fuite au fin fond du Deep South, son petit ami, le détective Johnnie Farragut, puis le dangereux gangster, Marcello Santos qui fut jadis son amant...
>>> Rarement film primé mérita aussi peu la haute distinction cannoise, tellement le metteur en scène David Lynch se fourvoie, piétine et ennuie vertigineusement, en adaptant lamentablement un roman plutôt sympathique...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- La Revue du Cinéma numéros 462,464,467
- Première numéros 156,158,164
- Studio numéros H.S. 38,43
- Positif numéros 356,360
- Positif numéros 353/354
- Positif H.S. mai 2007
- Cahiers du Cinéma numéros 433,437
- Cahiers du Cinéma H.S. 1994
- Télérama numéros 2107,2128,2131,2207
- Télérama H.S. janvier 1991
- Inrock du 28 octobre 1995
- L'Express cahier numéro 27/1994
Critiques (Public)
Sailor et Lula entrent parfaitement dans le trace des personnages et scénarii "David Lynch". C'est-à-dire que les premiers n'entrent pas dans le cadre du conformisme habituel, ils sont à leur façon "hors normes". Les seconds choquent par les extrémismes mis cote à cote : violence explosante (la premiere scène de l'assassinat) et un romantisme des plus roses, façon bluette ...... Bref un film moderne et original, fait d'une certaine panique de la vie (Lula), et d'une provocation égocentrique et explosive.MILAN
La Palme d'Or 9O est vraiment ce qu'on a voulu en faire : le reflet de notre époque : complaisant, outrancier, tapageur, violent (hyper), acide, finalement sans grande originalité, si ce n'est la déformation grimaçante du mélodrame sirkien. On reçoit le film comme un sac de sable les rasades de crochets et de directs d'un boxeur exalté. Ce boxeur est ici David Lynch, bien servi (concédons-lui cela) par une mise en scène choc et des acteurs (Nicolas Cage en tête) vitrioleurs. On peut apprécier, mais c'est à vos risques et périls. (D.W.Graphite)
Le plus beau film d'amour que je connaisse, rien de moins.