Pierre Vergne, un roublard quidam, hospitalisé dans une clinique de Honfleur pour une gênante maladie cardiaque (imaginaire ?) est prise en affection par Françoise Lacarrière, une sympathique infirmière travaillant dans l'établissement. En fait, elle guigne, avec l'aide de son époux Jacques, l'improbable héritage du "grand malade" qu'ils décident d'héberger dans leur demeure. Tout va finir fort mal...
>>> Hormis l'excellente prestation de Claude Chabrol, rien à retenir de cette pochade manquant de rigueur, d'intérêt et de panache...
Bibliographie
Critiques (Public)
Une belle brochette d'oiseaux ... ou d'acteurs. Un Chabrol passionné d'ornithologie, vaillant septuagénaire, qui n'est pas du tout décidé à se laisser plumer par deux fourbes volatiles : un paon qui fait la roue superbement, interprété par Fabrice Lucchini et une pie voleuse qui joue les mères poules pour arriver à ses fins. Un couple à trois d'un genre particulier dans un film intimiste, rythmé par la musique de Rameau, ponctué d'ironie et d'amertume. Sylvie G.
Plus menteur que Chabrol, tu meurs ! Diabolique Chabrol, qui atteint dans le film de Zucca des sommets d'intrigue sourde et de drôlerie noire. Une histoire toute en mensonges à tiroirs, en fausses pistes et en double-fond (que même le scénariste s'y est un peu perdu). En revanche, le réalisateur maîtrise parfaitement sa caméra et ses couleurs. Mais le roi, le "must" du film est Chabrol, mi-rapace, mi-caméléon. (D.W. Graphite)