GHOST - 1990

Titre VF GHOST
Titre VO Ghost
Année de réalisation 1990
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h06
Genre FANTASTIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 07/11/1990
Thème(s)
Fantômes (Cinéma américain)
Pouvoirs et dons paranormaux (Cinéma américain)
Milieu de la finance (tous pays confondus)
Potiers
Spiritisme (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ZUCKER Jerry
Chef(s) Opérateur(s)
GREENBERG Adam
Musique
JARRE Maurice
Renseignements complémentaires
Scénario : Bruce Joël Rubin
Produit par Lisa Weinstein
Distribution : UIP

Visa d'exploitation : 74 677
Acteurs
SWAYZE Patrick
MOORE Demi
GOLDBERG Whoopi
GOLDWYN Tony
AVILES Rick
BOGGS Gail
JARCHOW Bruce
SCHIAVELLI Vincent
BLUNT Augie
MAC QUEEN Armelia
BRESLAU Susan
DEIGNAN Martina
LAWRENCE Stanley
KEENE Christopher J.
KLEBER Richard
FOLEY Macka
LEEDS Philip
TSOUTSOUVAS Sam
HUGH John
BRESLAU Sharon
ESTRADA Angelina
ROOT Stephen
DRAKE Laura
BELTRAN Alma
BONNELL Vivian
SULLIVAN J.chris.
ZUCKER Charlotte
FINNEGAN Tom
RUBIN Sondra
BRENNER Faye
CORT Bill
LOCKDRIGE Mabel
SUMMERS LINDSEY Minnie
FARAJ Said
PICERNI Charles
DAVIS Gary charles
CURLEY Thom
THOMPSON Derek (2)
Résumé

La délicieuse Molly Jensen est bien malheureuse lorsque son petit ami Sam Wheat, un dynamique agent boursier, meurt accidentellement au cours d'une rixe / agression (en fait un meurtre non prémédité, mais indirectement commandité par son meilleur ami, mêlé à un sombre trafic d'argent blanchi pour des pontes de la drogue). Occis, il se retrouve en errance et en fantôme, et grâce à l'aide d'une efficace et désopilante médium, Oda May Brown, va tenter de protéger Molly en danger de mort...

>>> Mêlant astucieusement quelques genres cinématographiques différents, (mélo, fantastique, comédie, thriller) une oeuvre fort réjouissante...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 465
- Première numéro 164
- Studio numéro 43
- Télérama numéros 2130-2239-2314
Critiques (Public)
Se pourrait-il que, impréparée à une mort imminente, l'âme se retrouve, après un brutal assassinat, coincée entre ciel et terre ?... C'est ce qui arrive en tous cas, à celle de Sam qui devient un spectateur impuissant de la vie dans un corps délétère. Cependant, dans le monde de la vie, son épouse est menacée par son meilleur ami, en fait un prétentieux avide et sans scrupules. Par conséquent, il faut agir. Sam va pour cela saisir tous les subterfuges envisageables, jusqu'au concours d'une médium noire dont l'interprétation allège et égaye tout le film. Distrayant. MILAN

Une idée originale fait souvent, lorsqu'on en a les moyens, un film réussi. Ici, les moyens n'ont pas manqué, et l'idée originale peut donc s'épanouir et donner une histoire à la fois mignonne (Demi Moore) et musclée (Patrick Swayze), avec un zeste de folie (Whoopi Goldberg) Même s'il n'échappe pas à un certain romantisme rose, qu'il remet aux couleurs de l'époque, "Ghost" est une oeuvre qui ne manque pas de sel. Son succès surprise outre Atlantique (bientôt réédité sur nos terres ?) est amplement mérité. (D.W.Graphite)

Film passionnant à tout point de vue... Les acteurs sont géniaux ... Un seul reproche : couleurs un peu sombres. Mais le film est tellement prenant ; personnellement, j'ai adoré ce film, au point que c'est devenu mon film culte .....

Envoyez l'eau de rose ! A classer avec "Love Story" et autres confiseries sentimentales, pour faire pleurer les foules. On pardonnera au réalisateur, pour les beaux yeux de Demi Moore, craquante, et surtout pour le personnage génial du fantôme du métro, vertigineux dans son monologue irradiant la folie. Mais quelle idée de mélanger les genres en y insérant à forcément dur la pauvre Whoopi Goldberg, toujours aussi bonne, mais totalement déplacée? S'il faut de la comédie, revoyez "Topper"! JPC

Les seconds couteaux sont quelquefois bien plus performants que leurs maitres, détenteurs dans la durée de l'image et de ses ressentis. L'épisodique fantôme du métro est poignant, désespéré. Un esprit malheureux, privé de la matière et de son toucher. Condamné à la contemplation passive et éternelle de ses contemporains, dans des allers retours en boucle ne servant à rien, sinon à se lamenter sans fin sur un territoire perdu. Un regard décharné, perçant, agressif, revanchard, sevré de communication, imprégné de désespoir, maudissant le temps de l'avoir congédié cruellement de l'existence avant son heure. Des moments de solitudes intenses, en compagnie d'anonymes endormis, évasifs ou plongés dans leurs lectures quotidiennes, dans l'impossibilité de communiquer avec un invisible à perpétuité. Les meilleurs moments d'un opus espoir, gommant nos craintes de néantisation, suite à notre disparition. On est toujours là, mais condamné au voyeurisme. JIPI