Après deux années d'absence, Saga, revient dans son village natal où il a la désagréable surprise de voir Nogma, sa promise, devenue la seconde épouse de son père. De colère et de tristesse, il quitte le village pour s'installer, non loin de là, dans une hutte abandonnée. Le sentiment qui lie Saga et Nogma va se concrétiser dans une relation charnelle rapidement découverte. Saga est condamné à mort et doit être exécuté par son propre frère. Ce dernier l'épargne...
>>> "Tilai", la loi. Une oeuvre universelle d'une étonnante beauté...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1990
- Revue du Cinéma numéro 466
- Première numéros 158-165
- Studio numéros HS 38-44
- Positif numéro 358
- Cahiers du Cinéma numéros 433-438
- Jeune Cinéma numéro 205
- Télérama numéros 2134-2194
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Idrissa Ouedraogo persiste et signe. Il nous livre son drame d'une main calme et sereine, on pourrait même dire nonchalante. Le problème est que le réalisateur burkinabé se renouvelle très peu et utilise sans le changer d'un iota le langage qui avait fait le bonheur de "Yaaba". Malheureusement, il manque ici la spontanéité de "Yaaba" et sa chaleur, comme il manque la tension qu'on aurait pu attendre d'un tel drame. Et l'on reste suspendu, abandonné à l'aridité africaine. (D.W.Graphite)