Négligée par un père journaliste trop souvent absent de par sa profession, Marie, une jeune adolescente de douze ans, fait, la rencontre de Lilas, une prostituée qui habite en face de chez elle, avenue Foch. La gamine, intriguée par les activités de sa voisine, la bombarde de nombreuses questions. Une certaine amitié naît entre elle. Lilas en vient à se remettre en question et songe à quitter le "turbin"...
>>> Sympathique réminiscence d'un certain cinéma populaire français des années 1930, un film peut-être inégal, mais parfois touchant grâce, et surtout à Caroline Cellier.
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1991
- Revue du Cinéma numéro 468
- Première numéro 167
- Studio numéro 46
- Positif numéro 361
- Cahiers du Cinéma numéro 440
- Jeune Cinéma numéro 207
- Télérama numéros 2142-2196-2324
Critiques (Public)
Lorsqu'un cinéaste décide de mettre en scène ses fantasmes (ce qui est fréquent), cela peut donner des résultats sulfureux. Ou faire "flop" lamentablement. Tout dépend des fantasmes, n'est-ce-pas ? Ceux d'Isabelle Sebastian sont du genre nunuche : fascination pour la prostitution, rapport vice-innocence, instinct maternel, regard d'enfant sur monde adulte et tout le reste. Logiquement une oeuvre ronronnante de gentillesse naïve, qui tient absolument à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. "La
contre-allée" est une voie àne pas emprunter. (Graphite)