Tom Reagan, personnage désabusé, porté sur l'alcool et les paris, est le bras droit d'un caïd de la pègre d'origine irlandaise, surnommé Léo. Ce dernier, fortement amoureux de Véra, une "ancienne" relation de Tom, a pris sous sa protection son frère Bernie, une petite frappe qui vient d'arnaquer un autre chef de bande, Italien de pure souche, Johnny Caspar. Commencent de tortueux rapports de force entre maints coups fourrés et moult trahisons que Tom arrive tant bien que mal à orchestrer...
>>> Quelques excellentes scènes dans un imbroglio pas toujours évident !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1991
- Revue du Cinéma numéro 468
- Première numéro 160
- Studio numéro 46
- Fiches du Cinéma numéro 1117
- Positif numéros 360 et 420
- Cahiers du Cinéma numéros 441 et HS 1991
- Cinéma numéro 474
- Télérama numéros 2147,2245 et HS 1992
Critiques (Public)
Excellent film des frères Coen. Je le préfère d'ailleurs à Fargo (déjà très bon). Une petite présence pour Steve Buscemi en serveur. Mise en scène sobre mais efficace, des fusillades vraiment violentes (pas sanglantes mais visuellement bien mises en valeur).
16/20 : Vu en février 2009 au Cinématographe nantais. Film sur le milieu mafieux, où le sardonique l'emporte sur le pathétique grâce au dosage des effets, avec cette ironie des parodies de western (à la différence par exemple du récent "Il Divo" dont je goûte moyennement l'artillerie lourde...), ce qui fait qu'on s'en fout de ne pas tout comprendre, la confusion faisant partie du processus. Somptueusement réalisé, non sans poésie (travelling sur les arbres par deux fois pour qu'on comprenne l'instant décisif), la musique est divine, les deux rivaux très attachants, les raclées ne se comptant plus pour le plus jeune, qu'on croit vite fait pour "la belle venimeuse", une pulpeuse à la voix de velours échouée dans cet univers de brutes avec lequel elle doit composer, peu aidée par un frère qui l'entrave... Tous baignent entre deux eaux... Je retiens surtout une suite de joutes qui vont crescendo, d'une logique particulière (le fer rouge !) auxquelles on trouve un vif intérêt au bout d'une bonne demi-heure de chaos (que le dvd, parfois supérieur au grand écran, permet de zapper)... L.Ventriloque