DODES'CADEN - 1970

Titre VF DODES'CADEN
Titre VO Dodes'ka-den
Autres titres VF DODES'KADEN
Année de réalisation 1970
Nationalité Japon
Durée 2h20
Genre DRAME
Notation 19
Date de sortie en France 06/11/1974
Thème(s)
Tramways
Handicapés mentaux (tous pays confondus)
Quart monde (Autres pays)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Chefs-d'oeuvre (Mélodrame)
Inceste (Cinéma japonais)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma japonais)
Orphelins (Cinéma japonais)
Echangisme (tous pays confondus)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma japonais)
Bidonvilles et autres taudis (Cinéma japonais)
Décharges et dépôts d'ordures (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
KUROSAWA Akira
Chef(s) Opérateur(s)
SAITO Takao FUKUSAWA Yasumichi
Musique
TAKEMITSU Tôru
Renseignements complémentaires
Scénario : Akira Kurosawa,
Shinobu Hashimoto et Hideo Oguni .....
d'après le recueil de nouvelles :
"Quartier sans soleil"
de ShugoroYamamoto .....
Distribution : Films Molière

Visa d'exploitation : 42 734
Acteurs
ZUSHI Yoshitaka
SUGAI Kin
BAN Junzaburô
TANGE Kyoko
HINO Michio
SHIMOKAWA Tappei
FURUYAMA Keishi
IGAWA Hisashi
TANAKA Kunie
YOSHIMURA Jitsuko
EBATA Takashi
MINAMI Shinsuke
KUSUNOKI Yûko
MATSUMURA Tatsuo
OKIYAMA Hideko
TSUJI Imari
YAMAZAKI Tomoko
KAMETANI Masahiko
MITANI Noboru
KAWASE Hiroyuki
AKUTAGAWA Hiroshi
NARAOKA Tomoko
WATANABE Atsushi
FUJIO Jerry
KOJIMA Sanji
TANIMURA Masahiko
KATO Kazuo
FUJIWARA Kamatari
NEGISHI Akemi
KUWAYAMA Masakazu
ARAKI Michiko
MITSUI Koji
TONOMURA Toshiyuki
ONO Matsue
HASEGAWA Satoshi
ONO Kumiko
OSHIDA Mika
YANASHUSA Tatsuhiko
SAKAKIDA Keiji
TAKASHIMA Minoru
SHIOZAWA Toki
SONO Kayako
KUSONOKI Yuko
KAYAMA Hiroshi
ISHII Kiyotaka
KAIZUKA Mihoko
NIIMURA Reiko
ESUMI Eimei
MAKI Yoshiko
SAKURAI Toshiko
TAKAHARA Toriko
HITOMI Akira
NIHEI Masaya
ICHIMURA Masahiko
IBUKI Shin
Résumé

Un des plus grands bidonvilles de la mégalopole de Tokyo, où survivent des êtres marginaux, dans une grande misère physique et morale et une famélique existence, malgré tout traversée de rêves, d'humour, de tendresse et d'une désespérante humanité comme ce petit garçon, débile mental, qui se prend pour un conducteur de tramway, ce père et son enfant, rêvant d'une immense maison, les deux voisins ivrognes qui pratiquent l'échangisme, une orpheline exploitée, et violée par un oncle abusif...

>>> Des tableaux inoubliables qui touchent dans leurs propos à l'universel...

Bibliographie
- Ecran numéro 31
- Image et Son numéro 291
- Positif numéro 132
- Jeune Cinéma numéro 83
- Cinéforum numéro 2
- Positif numéro 165
- Ecran numéro 33
- Saison Cinématographique 1975
- Revue du Cinéma numéro 291
- Le Canard Enchaîné du 09/08/1995
- Le Monde du 08/08/1995
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Téléciné numéro 194
Critiques (Public)
"Dodes’kaden" n’est pas un film, c’est une peinture. On savait que l’art pictural était la première passion de Kurosawa mais c’est ici que ça explose véritablement. Des toiles peintes en fond servent de décors et de cadre à la vie miséreuse de ces êtres broyés, torturés. Une œuvre de beauté plastique évidente qui touche par ailleurs par son propos universel. La description des bas-fonds et de la pauvreté aura été une constante de la filmographie d’AK, celui-ci en est sans doute la plus parfaite expression. Le réalisateur nippon y va pour l’occasion de sa critique du modernisme forcené qui laisse sur le bord de la route les personnages de son film et les déshérités du monde réel. Puisque la mode est aux classements, aux listes et aux tops, lâchons nous: "Dodes’kaden" est sans conteste l’une des cinq (des trois ?) plus grandes réussites de son auteur. EF