Dans une petite ville de province, un lycée comme tant d'autres avec ses profs, ses élèves, son quotidien. Le petit Martin est fort malheureux depuis que sa mère vient de mourir d'un radical arrêt cardiaque (fracture du myocarde) et craint de se retrouver, en conséquence, à l'Assistance Publique. Aussi décide-t-il de cacher son décès aux autorités et d'enterrer discrètement le corps avec quelques autres enfants proches et compatissants, la nuit en cachette. Mais les adultes auront tout de même le dernier mot.
>>> Un film encensé à tort qui peut laisser parfaitement insensible !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1991
- Positif numéro 361
- Jeune Cinéma numéro 206
- Télérama numéros 2146-2258-HS 1992
- Revue du Cinéma numéro 469
- Cahiers du Cinéma numéros 439-441
Critiques (Public)
Je ne suis pas d'accord avec la
note de Cinéfiches : Spielberg n'a pas
racheté les droits pour les laisser
pourrir dans un fond de placard ....
Pas mal réalisé du tout
et ils jouent tous assez bien .....
A.S.
12/20 : L'histoire, très connotée année 1990 par le langage, les façons, a vraiment mal vieilli... Surtout le début, entrer dans cette maison avec une mère morte subitement, son visage immobile sur le lit, ouille... Vraiment, ça fait trop délirant ces écoliers qui prendraient tout en charge pour épargner la DDASS à leur copain. Trop invraisemblable, ou bien trop mal envoyé pour qu'on gobe à l'hameçon ? Ces enfants jouent trop en vase clos des scènes qui devraient se voir comme les yeux au milieu de la figure. Ce qui fait que l'émotion continue à se diluer et finit par faire espérer que quelqu'un vende la mèche... Une chance que l'ensemble soit un tantinet racheté par le dénouement, enfin du réalisme venant supprimer cette tension que l'on sentait vaine de toute manière. Quelques moments de copinage assez frais. En dehors du petit orphelin (le jeune acteur fait de son mieux), le meilleur rôle reviendrait à Dominique Lavanant en mère à l'écoute de sa fille en résistance comme on l'est souvent à cet âge, j'ai bien aimé sa bonne volonté à la contrer, surtout son ferme "mais je suis responsable de toi". Le personnage (très insistant) de la grande pubère maternante finit, fort heureusement, en image suspendue. Maladroit bien qu'il s'y glisse, par ci par là, quelques secondes qui accrocheraient, mais avec un autre scénario. L.Ventriloque