CYBELE OU LES DIMANCHES DE VILLE-D'AVRAY - 1962

Titre VF CYBELE OU LES DIMANCHES DE VILLE-D'AVRAY
Titre VO
Année de réalisation 1962
Nationalité France
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation 14
Date de sortie en France 23/11/1962
Thème(s)
Amnésie (Cinéma français)
Oscar du Meilleur Film en Langue Etrangère
Réalisateur(s)
BOURGUIGNON Serge
Chef(s) Opérateur(s)
DECAE Henri
Musique
JARRE Maurice ALBINONI Tomaso HAENDEL Georg Friedrich RESPIGHI Ottorino
CHARPENTIER Marc-Antoine
Renseignements complémentaires
Scénario : Serge Bourguignon
et Bernard Eschasseriaux .....
d'après le roman de ce dernier
Adaptation : Serge Bourguignon
et Antoine Tudal .....
Distribution : Columbia

Visa d'exploitation : 25 312

Nota :

- Oscar du Meilleur Film en langue étrangère 1963
Acteurs
KRÜGER Hardy
GOZZI Patricia
COURCEL Nicole
IVERNEL Daniel
DE RE Michel
OUMANSKY André
EDARD Gilbert
CLERMONT René
BOUVETTE Alain
COFFINET Anne-Marie
HUGUES Albert
PELISSIER Raymond
BONIFAS Paul
BOURGUIGNON Serge
MARTIN Daniel (2)
PREVOT Jacques
LOISEAU Jocelyne
TUDAL Antoine
LEBON Lisette
PERON Denise
STERN Bibiane
RIBOWSKA Malka
FERRIERE Martine
DUCHATEAU Renee
ANGLADE France
BLOT Florence
MAURIN Dominique
ROBIOLLES Jacques
TESSIER Jacques
GARREL Maurice
TRAPP Roger
MIRAT Pierre
Résumé

Pierre, ancien pilote américain, est amnésique depuis un terrible accident d'avion, alors qu'il mitraillait un convoi militaire. Aujourd'hui, il vit en France, à Ville-d'Avray, avec Madeleine, dans le souvenir traumatique du passé. Un soir, il rencontre une petite fille, prénommée Françoise, sur le quai de la gare, que l'on conduit vers une institution religieuse. Il se fait passer pour son père. Commence une bouleversante relation que le monde des adultes va bien sûr à jamais détruire...

>>> Une oeuvre émouvante au possible, malgré l'insupportable Patricia Gozzi...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéros 19 et 617
- Positif numéro 56
- La Revue du Cinéma numéro 157
- Saison Cinématographique 1963
- Cinéma numéro 72
Critiques (Public)
Un film superbe, bien comme je les aime... et Hardy Krüger, véritablement craquant. A voir absolument, mais attention, gardez en mémoire qu'il s'agit d'un drame ... car c'est bien beau mais aussi bien triste ! MILAN

"Les dimanches de Ville d’Avray" mérite indéniablement sa réputation. Il est hors du temps, ne correspond à aucune mode, à aucun courant cinématographique. Il n’épouse pas les théories de la Nouvelle Vague. Les trouvailles stylistiques lui donne une identité propre dont il parvient étonnamment à se détacher à chaque plan. C’est une sensation pour le moins difficile à retranscrire que celle d’être face à un film sur lequel souffle un tel vent de liberté qu’il est presque étranger à lui-même. En cela, la musique de Maurice Jarre est le parfait partenaire du cinéaste. Quant à l’histoire à proprement parler, elle avait tout pour susciter le dégoût car évoquer une amitié si forte entre un homme d’une trentaine d’années et une fillette de douze ans était un pari risqué. Bourguignon traite cela sans moralisme, avec, et c’est en cela que c’est sublime, une rigueur d’adulte contrebalancée par un regard d’enfant. Rarement film aura été si loin dans l’exaltation poétique de sentiments si simples qu’ils finissent par nous être étrangers. A découvrir d’urgence. EF