Scénario : Caroline Thompson
d'après une histoire de Tim Burton
et Caroline Thompson .....
Produit par Denise Di Novi
et Tim Burton .....
Distribution : 20th Century Fox
L'histoire d'un garçon au grand coeur, Edward Scissorhands, fabriqué de toutes pièces par un inventeur génial qui est pourvu, à la place des mains, de dangereuses ciseaux géantes fort coupantes. Profondément malheureux au fin fond de son mystérieux château qu'on dit hanté et qui domine une petite cité des States, notre garçon est ramené à la "civilisation" par la gentille, Peg, représentante d'une marque de produits de beauté. Coqueluche de la ville, il finira par incarner le mal absolu...
>>> Sympathique et parfaitement inutile !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1991
- Revue du Cinéma numéro 470
- Première numéros 169-170
- Cahiers du Cinéma numéros HS/1991-442-HS/1994
- Positif numéro 364
- Studio numéro 48
- Télérama numéros 2240-2152
- Inrock numéro 61
- Le Point du 15/04/1991
- Le Monde du 17/03/1991
- Libération du 10/03/1991
Critiques (Public)
Par le réalisateur de Batman et de Beatlejuice, voici certainement le film le plus mignon de l'année, une féerie baroco-moderne. A conseiller (vivement) aux plus jeunes comme aux autres. A la fois portrait malicieux d'une Amérique profonde, conformiste et médiocre (voilà pour les amateurs de cinéma sérieux), Edward est surtout un merveilleux hymne à la différence et à la tolérance, dont Edward-le-personnage (ravissant Johnny Depp) devient la figure emblématique. A voir de toute urgence.(D.W.Graphite)
Joli film comportant le thème cher et permanent de Burton: la tolérance.Johnny Depp est excellent. A voir sans rougir.
Loïc Pessaud, cinéphage.
- Reconnaitra-t-on enfin un jour qu' "Edward" est le film le plus poétique de l'histoire du cinéma ? Grâce à une réalisation sans faille, à une musique hallucinante, à une histoire à la fois très sombre et bouleversante, le génial Tim Burton a mis en scène un véritable rêve. Depp est magnifique et Ryder est sublimissime. Bref un chef-d'oeuvre, digne d'un conte d'Andersen, promis à l'immortalité. (Ed Wood)
Un des rares films dont la grâce est inexpliquable !
"Edward Scissorhands" est un chef-d'oeuvre féerique et le plus personnel des longs-métrages de Burton !
Rempli de sous-entendus sexuels et constamment satirique sur une certaine forme de société, ce bijou est une déclaration d'amour à l'artiste reclus et rejeté, un véritable conte de fée, dans lequel Burton met en place un élément récurrent de ce genre littéraire : le doux-amer.
Ainsi, Edward est un artiste fabuleux inventé par Dieu / Vincent Price, à la fois créature de Frankenstein et ange, amoureux fou et sage, éternel enfant.
Le film est beau, tendre, rageant, drôle, une claque de poésie, un émerveillement qui met mal à l'aise autant qu'il nous séduit avec un vrai sens de l'attraction.
Magnifique !
GTT