POUSSIERES DANS LE VENT - 1986

Titre VF POUSSIERES DANS LE VENT
Titre VO Lien lien feng tch'en
Année de réalisation 1986
Nationalité Taïwan
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation 14
Date de sortie en France 20/03/1991
Thème(s)
Cinéma taiwanais (ORIGINE)
Réalisateur(s)
HOU Hsiao-Hsien
Chef(s) Opérateur(s)
LEE Mark
Musique
TCH'EN Ming-Tchang
Renseignements complémentaires
Scénario : Wou Nien-Tchen
et Tchou T'ien-Wen .....
Distribution : Assonance

Visa d'exploitation : 75 311
Acteurs
KIN-WEN Wang
T'IEN-LOU Li
LIN Ju
HSIN Shu-Fen
CHOU-FANG Tch'en
MEI Fang
LIN Yang (2)
Résumé

A.Yuan et A.Yun s'aiment. Ils décident de rejoindre la grande ville (Taipeh) pour trouver du travail et ressentent bientôt le mal du pays. La situation professionnelle ne sera guère brillante pour le garçon et la jeune fille tombera malade à la suite d'une bronchite. De retour dans son village pour la fameuse fête des fantômes, A.Yuan devra rejoindre l'armée pour accomplir son obligatoire service militaire...

>>> Dernière partie d'une trilogie, cette oeuvre mérite notre estime...

Bibliographie
- Saison Cinématographique 1991
- Revue du Cinéma numéro 469
- Première numéro 169
- Studio numéro 48
- Positif numéro 362
- Cahiers du Cinéma numéros HS 1991, 442 et HS 1994
- Télérama numéros 2149-HS 1992-2265
- Positif numéro 625
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
16/20 : Film naturaliste s'il n'y flottait une brise ironique typique de ce réalisateur passé maître dans l'art de ménager quelque gag dès que le sentimentalisme s'englue... C'est familier (l'habitation filmée constamment à gauche de l'écran avec son escalier, les gosses qui piaillent un peu plus bas), nostalgique comme des photos de famille, grave comme une série de deuils. Approche de l'autonomie, ces pertes qui vous tombent dessus en dépit de toute l'affection et malgré l'instruction. Les scènes se déroulent en zone rurale taïwanaise. Le lien avec l'extérieur est le train dans le tunnel, toute cette ombre n'augure rien de folichon, ils n'ont pourtant pas été élevés dans le coton, ce garçon et cette fille copains d'enfance. Ils ont connu rudesse physique et devoirs communautaires (offrandes religieuses), leurs proches les veulent fidèles aux traditions. Tels deux pigeons fébriles au bord de leur cage, de plus en plus rarement au diapason...Chaque spectateur pourra se souvenir de ses balbutiements dans le monde des grands, les premiers boulots où on marche au radar le temps que ça arrange, ravis de claquer la porte sur des avenirs plombés, le soulagement de se rabattre sur des études longues, le premier vrai cataclysme qui fait rentrer au nid familial sans trop présumer de l'accueil... Et puis cette habitude que les filles soient vouées à vite convoler et procréer... C'est un peu étiré dans l'ensemble (1h49), riche de séquences en temps réel fort heureusement compensées par des minutes de fraîcheur comme la complicité des copains, les tirades du grand-père, ce "non" du petit... L.Ventriloque