LA REINE CHRISTINE - 1933

Titre VF LA REINE CHRISTINE
Titre VO Queen Christina
Année de réalisation 1933
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h43
Genre FILM HISTORIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 13/04/1934
Thème(s)
Aristocratie, noblesse et royauté (Cinéma américain)
Forgerons (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
MAMOULIAN Rouben
Chef(s) Opérateur(s)
DANIELS William H.
Musique
STOTHART Herbert
Renseignements complémentaires
Scénario : H.M. Harwood,
Ben Hecht et Salka Viertel .....
d'après l'histoire de Margaret P. Levino
et Salka Viertel .....
Dialogues : S.N. Behrman
Distribution : CIC

Nota :

- film préféré de Staline (!)

- affiche du film d'origine allemande
Acteurs
GARBO Greta
GILBERT John
KEITH Ian
YOUNG Elizabeth
STONE Lewis
SMITH C. Aubrey
OWEN Reginald
TAMIROFF Akim
TORRENCE David
RENAVENT George
MUNIER Ferdinand
VON SEYFFERTITZ Gustav
ALEXANDER Dick
NORRIS Edward
BARONDESS Barbara
KOHLER Fred
SHAW C. Montague
BOTELER Wade
HURST Paul
COLLINS Cora Sue
HARRIS Sam
GRANT Lawrence
GARGAN Edward
Résumé

Nous sommes en 1632 en Suède. Le roi Gustave Adolphe vient de mourir et c'est sa fille Christine qui monte sur le trône. Elle devrait épouser le prince Charles Gustave mais préfère collectionner divers amants dont le dénommé Magnus, un dignitaire de la Cour. Un réciproque coup de foudre avec l'envoyé du roi d'Espagne, Antonio de la Prada, lui fait prendre la décision de l'épouser à la grande réprobation du peuple...

>>> Une superbe interprétation de Greta Garbo qui reste inoubliable...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Une reine ne lisant que la nuit, s’habille au petit matin, en laissant apparaître une jambe prometteuse. De constitution robuste, son visage s’adapte facilement à la friction d’une neige omniprésente. La belle est solide, entreprenante, déterminée à modifier fermement l’attirance de son peuple pour des guerres interminables, en lui imposant la contrepartie des arts et des lettres. Une démarche alerte de long en large cède sa place à un profil droit somptueusement éclairé, lui-même rétrogradé par la prestance d’une jeune reine moqueuse juchée majestueusement sur la plus noble conquête de l’homme. De face, de profil, de haut en bas, immobile, en mouvement, en chapka, du faux jeune homme à la reine étincelante la Divine scintille de toutes parts. Pas de répit pour les sens devant une telle démarche volontaire, un rire rauque prenant, des yeux aussi beaux. Ce n’est pas la Reine Christine, c’est Greta illuminée par un réalisateur aux ordres d’un éclat éloigné, d’une vérité historique. Le mythe Garbo prend vie avec d’innombrables nuits sans sommeil, pour ceux pris au piège d’un tel minois. L’intrigue reste simple, cet amour impossible ne représente que peu d’intérêt, la compensation reste généreuse, le visage de la Divine largement montré, atténue de façon naturelle de loyales mais insuffisantes scènes de cours ne pouvant lutter à armes égales devant une telle merveille. Le fondu d’un visage plein écran affectivement touché, mais déterminé à survivre par l’intermédiaire d’un regard au delà de l’horizon, clôture cette œuvre cousue main, livrée aux tourments de folles espérances. JIPI