Thelma Dickinson, mariée avec un époux des plus fades, et sa copine, Louise Sawyer, serveuse dans un minable coffee-shop sans avenir, décident de se payer un peu de bon temps, en faisant une inorganisée virée en voiture, durant le week-end. A la griserie du départ, font faire place la consternation et le drame : en effet, Louise abat d'un coup de revolver un prétentieux quidam qui avait tenté de violer son amie. Commence une longue fuite en avant à travers l'immensité des States...
>>> Un superbe road-movie qui rachète Ridley Scott de ses oeuvres précédentes...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1991
- Revue du Cinéma numéro 472
- Première numéro 171
- Studio numéro HS 50-51
- Positif numéro 366
- Cahiers du Cinéma numéro 445
- Télérama numéros HS 1992-2159-2262- 2335
Critiques (Public)
Bravo à Ridley Scott pour ce film d'une émotion et d'une beauté époustouflantes. Les images sont exceptionnelles et les comédiennes parfaites. Les thèmes abordés et la bande musicale achèvent de rendre le film superbe. C'est un de ses meilleurs films depuis longtemps .....
Tout à fait d'accord. Un film magnifique comme on aimerait en voir plus souvent.
Il y a Susan Sarandon fabuleuse et Geena Davis superbe et Harvey Keitel, Brad Pitt et tous les autres, tous ceux qui font de ce film, un véritable chef-d'oeuvre. Quelque chose d'unique. On sort de la salle, pensif, touriste un peu et plus on y songe, plus on trouve extraordinaires les personnages et l'ambiance. Que dire d'autre, sinon qu'il faut aller le voir ou le revoir
Plein gaz pour ces deux serviettes de tables, pressées comme des citrons par un mari ou un petit ami avachi, par la bière et la diction pâteuse.
Dehors le destin est imprévisible, Thelma passe de l’exploitation abusive à la protection assassine. Louise prend les commandes d’un road-movie traditionnel, ponctué de l’inévitable flic de cambrousse, aux basques des fugitives exaltées par un panoramique offert dans une décapotable brassant vent et kilométrages.
Au fil de la route Louise s’éveille, prend de l’assurance, s’éloigne du concept masculin, dans une lucidité confronté à une situation s’aggravant d’heures en heures.
"Thelma et Louise", récit de route aux paysages vertigineux et hallucinés, libère deux ménagères de la graisse des fourneaux, en leur offrant un territoire sans limites.
Cette relation fusionnelle n'est pas sur le fil du rasoir de l'homosexualité, mais ressemble plutôt à une amitié sans le plumard, entre deux femmes hystériquement récupérées par un contexte sans limites, admiré sans retenue.
JIPI