LES DIAMANTS DE LA NUIT - 1964

Titre VF LES DIAMANTS DE LA NUIT
Titre VO Demanty noci
Année de réalisation 1964
Nationalité Tchécoslovaquie
Durée 1h13
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 23/10/1964
Thème(s)
Trains et gares (Cinéma tchèque)
Cinéma tchèque (ORIGINE)
Nos coups de coeur .....
Milieu rural (Cinéma tchèque)
Tramways
Chasse à l'homme
Réalisateur(s)
NEMEC Jan
Chef(s) Opérateur(s)
ONDRICEK Miroslav KUCERA Jaroslav
Musique
RYCHLIK Jan HALA Vlastimil
Renseignements complémentaires
Scénario : Jan Nemec
et Arnost Lustic .....
d'après l'histoire de ce dernier :
"Les ténèbres n'ont pas d'ombre" .....
Distribution : Argos Films /SETEC
Distribution DVD : Malavida

Nota :

- Grand Prix, Mannheim 1964

- Grand Prix, Pesaro 1965

- Festival du Film Libre 1965
Acteurs
JANSKY Ladislav
KUMBERA Antonin
BISCHOFOVA Irma
RIHA Jan
ASIC Ivan
BISCHOF August
KOGGEL Josef
MULLER Oskar
SCHICH Anton
STOLLE Rudolf
KOBLIZEK Josef
KUBAT Josef
LUKASEK Rudolf
MOUDRY Bohumil
NAVRATIL Karel
PROCHAZKA Frantisek
PICHL Evzen
VRANA Frantisek
Résumé

Deux jeunes garçons viennent de sauter d'un train en marche qui les menait, avec d'autres déportés, vers un probable camp de concentration. Commence une longue fuite, durant deux jours et deux nuits, parsemée d'images mentales récurrentes, de bribes de souvenirs d'un passé encore heureux, aujourd'hui définitivement révolu. C'est à travers d'écrasantes forêts touffues, d'inhospitaliers terrains rocailleux, trempés par une pluie inlassable, qu'ils courent à perdre haleine, harassés, exténués, pour finir, tenaillés par la faim, par demander un peu de pain et du lait à une paysanne, prêts au meurtre pour se nourrir un peu. Un court répit, un bref instant de repos et déjà la cavale reprend, à leurs trousses maintenant une douzaine de réservistes allemands, littéralement en chasse et en joie de faire un réjouissant carton des deux fuyards éperdus. Et malgré leur jeune âge, face à des ectoplasmes humains, ils vont se faire arrêter, après avoir vainement tentés de grimper dans une camionnette de passage. En attendant la venue d'une sentinelle devant emmener les deux prisonniers, le lendemain, à Karlstad pour jugement, les vieux Teutons, fiers de leurs prises, chantent, mangent, boivent, dansent, à se saouler d'aise et de contentement...

>>> Souvent filmée caméra à l'épaule, au plus près de l'action, au coeur d'une nature hostile et ingrate, d'un environnement adverse et pesant, Jan Nemec nous propose une oeuvre hallucinée, d'une beauté noire et convulsive dont la fin laisse place à une amère et sourde ambiguïté. Et ce regard dramatiquement lucide du metteur en scène ("ce qui m'attirait, c'était le problème de l'homme réduit à la dernière extrémité, en proie à la faim, à l'épuisement, avili dans sa dignité, qui désire ardemment la liberté, qui veut retourner dans son foyer perdu. C'était la protestation contre l'humiliation, la condamnation à l'isolement, à l'oppression. Je voulais mettre l'accent sur la condition de l'homme en général, à cette époque ; mais je n'attachais pas d'importance à dire aux spectateurs où et quand les faits se sont déroulés") vise bien à l'universalité du propos, dénonçant sans acrimonie ni condamnation aucunes, la haine imbécile et guerrière...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Travelling numéros 6 et 7
- La Revue du Cinéma numéros 186, 194, 214
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéro 60
- Saison Cinématographique 1966
- Positif numéros 66, 71, 72 et 77/78
- Cinéma numéros 86, 93, 96, 105 et 118
Critiques (Public)