L'INSOUMISE - 1938

Titre VF L'INSOUMISE
Titre VO Jezebel
Année de réalisation 1938
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h50
Genre DRAME
Notation 13
Date de sortie en France
Thème(s)
Au-delà du Mississippi
Epidémies
Réalisateur(s)
WYLER William
Chef(s) Opérateur(s)
HALLER Ernest
Musique
STEINER Max
Renseignements complémentaires
Scénario : Clements Ripley,
Abel Finkel et John Huston .....
d'après la pièce d'Owen Davis (senior)
Assistant-réalisateur : John Huston
Direction musicale : Leo F. Forbstein
Distribution : Warner Bros

Visa d'exploitation : 2121

Nota :

- Oscar 1938 pour Bette Davis et Oscar du Meilleur Second Rôle Féminin pour Fay Bainter .....
Acteurs
DAVIS Bette
FONDA Henry
BRENT George
CRISP Donald
BAINTER Fay
LINDSAY Margaret
O'NEILL Henry
CROMWELL Richard
LITEL John
BYINGTON Spring
OLIVER Gordon
EARLY Margaret
HARRIS Theresa
SHAW Janet
PICHEL Irving
ANDERSON Eddie Rochester
BEARD Stymie
RENAVENT George
BARDETTE Trevor
BRIDGE Al
BRIERRE Maurice
BUFFORD Daisy
BURTON Frederick
CAINE Georgia
CLARK Davison
CODEE Ann
DARIEN Frank
GEORGE Jack
GRAVES Jesse
GUHL George
HARRON John
HURLIC Dolores
LAWRENCE Fred
MAC DANIEL Sam
MAC WADE Edward
MERCIER Louis
MIDDLETON Charles
NORTON Jack
PATON Tony
PAYTON Lew
SAUM Cliff
DULIER Suzanne
VANAIRE Jacques
WAGENHEIM Charles
SCOTT Audrey
Résumé

Julie Marston, excentrique et séduisante héritière de la Nouvelle-Orléans, est fiancée, en cet été de l'année 1850, à un brillant banquier local, un certain Pres Dillard. Par provocation et par esprit d'opposition, la fougueuse demoiselle s'habille, contre l'avis de son promis et de celui des traditionnels us et coutumes de l'époque, en rouge. Scandale et séparation. Trois années plus tard, alors que la fièvre jaune commence à faire ses ravages dans la région, Pres Dillard revient au pays, marié...

>>> Du bon travail, fort académique, (trop) rondement mené...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Image et Son numéros 429, 473
- Cinéma numéro 14
- Pour Vous numéro 517
Critiques (Public)
18/20 : Ce film peut avantageusement remplacer "Autant en emporte le vent" pour les allergiques à ses longueurs et à son expression féminine gnangnan. D'autant que la beauté juvénile de Bette Davis montre déjà des yeux à fleur de tête, vulnérables par rapport à sa bouche serrée de psycho-rigide. Ni sympathique, ni antipathique la demoiselle masquant ses sentiments. Justement on sent que sa rude familiarité avec ses serviteurs (pleins de bonhomie et comme par hasard noirs !) vit ses dernières heures. Place au monde adulte blanc dont les codes rassurent. A l'entrée de l'écuyère en retard parmi les corsetés qui l'attendent, malaise. Attention, Sudistes et Nordistes s'étripent, il n'est de place que pour les contacts rugueux, tout est duel, l'humour aussi. Alors, haro sur cette robe couleur sang parmi les corolles blanches (ne manque que le technicolor pour intensifier le froid du bal) ! Les paroles jurent avec les attitudes. Au lieu de dire non, le partenaire fait semblant d'obtempérer, incapable qu'il est de trouver une parade riante (Henry Fonda, la beauté coincée du stéréotype affairiste). Une future femme de banquier ne peut s'amuser à éconduire pour le piment d'un retour... Belle étude de société conventionnelle, là où le naturel chez l'adulte est d'office ligoté. Si les populations se placent au plus offrant au stade de la radicalisation politique, les épidémies, elles, forcent à parquer les malades et à préserver les autres, l'occasion de choisir son camp ! Etude de moeurs finement traitée, avec cette allégresse à l'image et au son pour surprendre le spectateur sans jamais tout dire. L.Ventriloque