O CANGACEIRO - 1953

Titre VF O CANGACEIRO
Titre VO O cangaceiro
Autres titres VF SANS PEUR SANS PITIE
Année de réalisation 1953
Nationalité Brésil
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 01/07/1953
Thème(s)
Cinéma brésilien (ORIGINE)
Marquage au fer rouge (tous pays confondus)
Photos et photographes (Autres pays)
Jeux (cartes)
Lance-pierres et autres frondes (tous pays confondus)
Représentant(e)s du culte (Autres pays)
Réalisateur(s)
BARRETO Lima
Chef(s) Opérateur(s)
FOWLE Henry E.
Musique
MIGLIORI Gabriel
Renseignements complémentaires
Scénario : Lima Barreto
Dialogues : Rachel de Queiroz
Distribution : Columbia
Distribution DVD : Films sans Frontières

Nota :

- Prix international du film d'aventures et Mention Spéciale pour la musique, Cannes 1953 .....

Visa d'exploitation : 14 639
Acteurs
RUSCHEL Alberto
PRADO Marisa
RIBEIRO Milton
ORICO Vanja
BARBOSA Adoniran
ALMEIDA Antonio V.
BARNABE Heitor
BARRETO Lima
CAMARA Dan
CAMARGO Horacio
CAMPOS Ricardo
DA ROCHA Maria J.
CARIBE
LEITE DA SILVA Cid
DIAS Oswaldo
CARVALHO DIAS Moacir
DOS SANTOS Jesuino
DO NORTE Ze
FELICIDADE
FRANCUNHA Luiz
GARCIA Galileu
GIOTTI Joao batista
GONCALVES W. T.
HERCULANO Jose
JUNQUEIRA Nieta
MARQUES Homero
MERINOW Victor
MOREY Mauricio
PILON Joao
PINTO Leonel
PINTO Manoel
FARIA RODRIGUES Geraldo
RUCH Bernadete
SABINO Maria Luiza
SAGY Ava
SPLENDORE Maria l.
SALA Nicolau
VISGO Pedro
VERAS Neusa
Résumé

Les cangaceiros sont des brigands qui sillonnent la Caatinga, région du nord-est brésilien qui, devant l'incurie gouvernementale et la misère endémique, se sont constitués en bandes armées, dans l'immensité aride et désolée du sertão. Nous suivons en particulier l'une d'elles, menée par l'autoritaire capitaine Galdino Ferreira, qui vient de piller un petit village, uniquement protégé par cinq soldats et un caporal, et d'enlever l'institutrice qu'il compte échanger, avec les autorités administratives, contre une copieuse rançon de vingt milles réals. Alors que de sourdes et permanentes tensions pointent dans le petit groupe composé d'une trentaine de soudards décidés et que l'un des brigands, un certain Teodoro, se sent plein de faiblesses pour la belle enseignante, au point de lui proposer de l'aider à fuir ses geôliers, les autorités politiques de l'état créent, en réaction aux moult exactions de ces derniers mois, la Troisième Milice des Volontaires, dirigée par le commandant Alcides, facilement anéantie par les rebelles hors-la-loi. Bénéficiant de quelques heures d'avance, Teodoro et la jeune captive qui viennent de quitter nocturnement le campement, tentent de rejoindre la ville, alors même que celui qui leur a fourni les chevaux, se meurt dans l'efficace supplice du galop, infligé par l'impitoyable et courroucé Ferreira...

>>> Malgré certaines scènes nocturnes sous-exposées, cette oeuvre magnifique et tragique, à l'antique et immémoriale dramaturgie, bénéficie d'un superbe noir et blanc d'ambiance, agrémentée d'une bande musicale inoubliable qui donne à cette épique et romantique évocation politico-affective, une présence et une puissance certaines. Et c'est bien là une marque des grands films, d'(em)brasser quelques destins individuels pour ensuite s'imposer dans d'évidentes considérations universelles et mythiques...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Index de la Cinématographie 1954
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Revue du Cinéma numéro 66
- Répertoire Général des Films 1954
Critiques (Public)
Le film "O CANGACEIRO" réalisé en 1953 dans les studios de VERA CRUZ par Lima Baretto est un film exemplaire de l'histoire du Brésil. Ce seul film brésilien distribué en France à cette époque par la COLUMBIA SA a été primé au festival de Cannes en 1953 avec une mention spéciale pour la musique. Il est dommage que dans le catalogue de la COLUMBIA, qui par ailleurs a été rachetée entre temps par SONY, qu'aucune copie de ce remarquable film (16 ou 35m/m) ne soit trouvable. Il mérite d'être réédité comme autrefois le film "Pépé le Moko" l'a été à la demande générale.  Bernard Schmidlé

Remarquable film. Introuvable. Il mérite une réédition au plus vite en DVD.  Gustave Grandjean

Ndlr : c'est désormais chose faite : mars 2010