Scénario : Paul Osborn, Peter Berneis,
Ben Hecht et Robert Nathan .....
d'après le roman de Robert Nathan
Adaptation : Leonardo Bercovici
Chansons : Bernard Herrmann
Distribution : Selznick International
Visa d'exploitation : 9610
- Oscar 1949, meilleurs effets spéciaux
- Prix d'interprétation à Venise pour Joseph Cotten .....
Nota : Le dernier plan du film est en Technicolor .....
1934, durant les rigueurs de l'hiver new-yorkais, dans la pénombre d'un Central Park déserté, Eben Adams, un talentueux peintre sans succès et sans argent, rencontre une jeune adolescente avec laquelle il sympathise, qui dit se prénommer Jennie et dont les parents seraient de grands trapézistes. Sa silhouette, sa gentillesse et son habillement quelque peu suranné lui inspirent une possible peinture que déjà la gamine a disparu comme par enchantement. Seul souvenir d'une rencontre qu'on pourrait croire rêvée, une grande écharpe oubliée sur un banc. Durant les semaines suivantes, il croise plusieurs fois la demoiselle, ce qui va lui permettre de crayonner une ravissante esquisse qu'un couple de marchands d'art du quartier, confiant dans ses énormes capacités picturales, vont lui acheter pour la somme de vingt-cinq dollars. A chaque bienvenues retrouvailles souvent inattendues, Eben a l'étrange impression que la fillette mûrit et se féminise allègrement, se racontant à lui en toute confiance, avec des propos quelquefois mystérieux, un rien anachroniques et désuets. Il apprend au fil des échanges et des confidences que les parents de Jennie sont morts accidentellement lors d'une exhibition et qu'elle fut ensuite confiée aux bons soins des sœurs d'un couvent de la région. Après avoir enfin pu faire un splendide portrait de la jeune femme, avec la promesse réciproque de futures épousailles, Eben perd à nouveau de vue, durant quelques mois, sa bien-aimée censée tenir compagnie à une tante malade. Il se déplace à l'institut religieux où son amoureuse a passé une partie de son enfance, et apprend par son institutrice attitrée, Sœur Marie de la Miséricorde, que Jenny est morte depuis fort longtemps, noyée lors d'une mémorable tempête près du phare de Cap Cod, un endroit que notre peintre avait peint par le passé. A quelques jours de la date anniversaire de son décès, il décide de se rendre sur place sur les lieux du drame...