LE PORTRAIT DE JENNIE - 1949

Titre VF LE PORTRAIT DE JENNIE
Titre VO Portrait of Jennie
Autres titre VO Tidal wave
Année de réalisation 1949
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h26
Genre FANTASTIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 03/05/1950
Thème(s)
Central Park (New York)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma américain)
Patinage
Pont de Brooklyn (NY) .....
Représentant(e)s du culte (Cinéma américain)
Phares (tous pays confondus)
Trains et gares (Cinéma américain)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Réalisateur(s)
DIETERLE William
Chef(s) Opérateur(s)
AUGUST Joseph H.
Musique
TIOMKIN Dimitri
Renseignements complémentaires
Scénario : Paul Osborn, Peter Berneis,
Ben Hecht et Robert Nathan .....
d'après le roman de Robert Nathan
Adaptation : Leonardo Bercovici
Chansons : Bernard Herrmann
Distribution : Selznick International

Visa d'exploitation : 9610

- Oscar 1949, meilleurs effets spéciaux

- Prix d'interprétation à Venise pour Joseph Cotten ..... 


Nota : Le dernier plan du film est en Technicolor .....
Acteurs
JONES Jennifer
COTTEN Joseph
BARRYMORE Ethel
KELLAWAY Cecil
GISH Lillian
WAYNE David
HULL Henry
BATES Florence
SOMERS Esther
SHARPE Albert
BEVANS Clem
SIMMONS Maude
BRESSART Felix
FRANCIS Anne
FARRELL John
DUDLEY Robert
GARRISON Michael
CLINTON Mildred
THORNDIKE Oliver
QUALEN John
BLAKE Gladys
KEITH Brian
OLSON Nancy
REAGAN Nancy
STRICKLAND Amzie
Résumé

1934, durant les rigueurs de l'hiver new-yorkais, dans la pénombre d'un Central Park déserté, Eben Adams, un talentueux peintre sans succès et sans argent, rencontre une jeune adolescente avec laquelle il sympathise, qui dit se prénommer Jennie et dont les parents seraient de grands trapézistes. Sa silhouette, sa gentillesse et son habillement quelque peu suranné lui inspirent une possible peinture que déjà la gamine a disparu comme par enchantement. Seul souvenir d'une rencontre qu'on pourrait croire rêvée, une grande écharpe oubliée sur un banc. Durant les semaines suivantes, il croise plusieurs fois la demoiselle, ce qui va lui permettre de crayonner une ravissante esquisse qu'un couple de marchands d'art du quartier, confiant dans ses énormes capacités picturales, vont lui acheter pour la somme de vingt-cinq dollars. A chaque bienvenues retrouvailles souvent inattendues, Eben a l'étrange impression que la fillette mûrit et se féminise allègrement, se racontant à lui en toute confiance, avec des propos quelquefois mystérieux, un rien anachroniques et désuets. Il apprend au fil des échanges et des confidences que les parents de Jennie sont morts accidentellement lors d'une exhibition et qu'elle fut ensuite confiée aux bons soins des sœurs d'un couvent de la région. Après avoir enfin pu faire un splendide portrait de la jeune femme, avec la promesse réciproque de futures épousailles, Eben perd à nouveau de vue, durant quelques mois, sa bien-aimée censée tenir compagnie à une tante malade. Il se déplace à l'institut religieux où son amoureuse a passé une partie de son enfance, et apprend par son institutrice attitrée, Sœur Marie de la Miséricorde, que Jenny est morte depuis fort longtemps, noyée lors d'une mémorable tempête près du phare de Cap Cod, un endroit que notre peintre avait peint par le passé. A quelques jours de la date anniversaire de son décès, il décide de se rendre sur place sur les lieux du drame...

>>> Malgré un échec financier considérable, cette œuvre lente et nostalgique, avec ses connotations de prédestination et d'intemporalité, qui flirte avec délicatesse et lancinance du côté d'un fantastique plutôt britannique, emprunt d'une saveur et d'une senteur éthérée, mérite une juste réhabilitation et une gracieuse (re)découverte...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Radio-Cinéma numéro 18
- Mon Film numéro 246
- L'Ecran Français numéros 218 et 253
- Saison Cinématographique 1950/1951
- L'Ecran Fantastique numéro 2 (8/9)
Critiques (Public)