LA BELLE NOISEUSE - 1991

Titre VF LA BELLE NOISEUSE
Titre VO
Année de réalisation 1991
Nationalité France / Suisse
Durée 4h00
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 17
Date de sortie en France 04/09/1991
Thème(s)
Balzac (Honoré de)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma français)
Réalisateur(s)
RIVETTE Jacques
Chef(s) Opérateur(s)
LUBTCHANSKY William
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Pascal Bonitzer,
Jacques Rivette et Christine Laurent .....
librement adapté d'une nouvelle d'Honoré de Balzac
Deuxième assistante caméra : Laetitia Masson .....
Distribution : Pierre Grise

Visa d'exploitation : 73 827

Nota :

- Grand Prix Cannes 1991 .....

- Avec la main du peintre Bernard Dufour .....

- Il existe une version courte de ce film, intitulée : "La belle noiseuse, divertimento" qui dure 2 heures 05 .....
Acteurs
PICCOLI Michel
BIRKIN Jane
BEART Emmanuelle
DENICOURT Marianne
BURSZTEIN David
ARBONA Gilles
BELLUC Marie
ROGER Marie-Claude
REMILI Leila
GOODFELLOW Daphne
ROBERTSON Susan
DUFOUR Bernard
Résumé

Edouard Frenhofer, un peintre reconnu, n'est plus guère créatif depuis quelques années. Une invitation, dans sa vaste propriété d'un jeune collègue Nicolas, de sa compagne Marianne et de son vieil ami Porbus, va être pour lui l'ultime occasion de refaire un chef-d'oeuvre, en finissant un tableau ("la belle noiseuse") jamais achevé et dont sa femme Liz fut le modèle. Cette fois-ci, ce sera Marianne qui posera pour lui...

>>> Un somptueux chef-d'oeuvre qui touche à l'impalpable de la création artistique...

Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéros 436, 445, 447, 478
- Saison Cinématographique 1991
- Première numéros 171, 174
- Studio numéros 41, 53
- Image et Son numéros 474, 473, 478
- Studio HS. 50
- Positif numéros 365/366
- Positif numéro 367
- Télérama numéros 2173, 2322, 2346
- Télérama HS. 2225
- L'Express numéro 27
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 478
- CiNéMAS Vol.4 numéro 1
- Zeuxis numéros 31, 32
Critiques (Public)
"La Belle Noiseuse" nous démontre une fois encore que temps commercial et banalisé de deux heures pour un film est une stupidité. Tout comme un bon roman, un film qui double la durée habituelle peut refuser les longueurs au profit d'un enrichissement et d'une complexité qui donnent toute valeur à l'oeuvre ... De plus, "La Belle Noiseuse" n'aurait plus de sens sans la recherche du chef-d'oeuvre, d'un absolu transmis par l'art qui est le vrai but de la quête du peintre. Le film perdrait tout sans les esquisses, les résistances et les ambiguïtés des rapports humains... Enfin, pour en revenir une dernière fois à cette question de durée, il est regrettable que tout ce qui semble de prime abord gratuit -mais prend tout son sens par son expression même- est souvent purement et simplement sacrifié au profit de tout ce qui est directement indispensable à l'intrigue. Cette question est fondamentale dans le fossé qui sépare une oeuvre littéraire de son adaptation à l'écran ... MILAN