ON MURMURE DANS LA VILLE - 1951

Titre VF ON MURMURE DANS LA VILLE
Titre VO People will talk
Autres titres VF LE MYSTERIEUX DOCTEUR PRAETORIUS
Année de réalisation 1951
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h49
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 03/10/1952
Thème(s)
Milieu médical (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
MANKIEWICZ Joseph Leo
Chef(s) Opérateur(s)
KRASNER Milton
Musique
WAGNER Richard BRAHMS Johannes
Renseignements complémentaires
Scénario : Joseph L. Mankiewicz
d'après la pièce de Curt Goetz .....
Direction musicale : Alfred Newman
Distribution : 20th-Century-Fox
Produit par Darryl F. Zanuck

Visa d'exploitation : 12 058
Acteurs
GRANT Cary
CRAIN Jeanne
CURRIE Finlay
CRONYN Hume
SLEZAK Walter
BLACKMER Sidney
RUYSDAEL Basil
LOCKE Katherine
WRIGHT Will
HAMILTON Margaret
GILBERT Jo
SOMERS Esther
YOUNG Carleton
DOBKIN Lawrence
MORRISON Ann
DEAN Julia
BONNEY Gail
KLEIN William
LONGMIRE Adele
OFFERMAN George (junior)
HOUSE Billy
MURPHY Al
BAER Parley
SEIDNER Irene
LAVELLE Kay
MONTGOMERY Ray
MACKENZIE Joyce
LEES Paul
MAUCH W.
TAYLOR Leon
LEVINESS Carl M.
WALLACE Maude
WILLIAMS Lawrence A.
Résumé

Le docteur Praetorious est un médecin dont la réputation n'est plus à faire. Humaniste et psychologue, il est apprécié de ses patients et confrères. Il vient d'épouser une charmante jeune femme qu'il a sauvé du suicide. Mais le professeur Elwell, jaloux et mesquin cherche à le discréditer à tous prix. Il propage donc incidemment la rumeur selon laquelle Praetorius fut naguère un vulgaire guérisseur et que son étrange "ami", le taciturne Shunderson fut condamné pour un meurtre...

>>> Une oeuvre courageuse et sincère en pleine période du maccarthysme !

Bibliographie
- Positif numéro 526
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Les Inrockuptibles numéro 456
- Cahiers du Cinéma numéro 142
- Cinéma numéro 316
Critiques (Public)
19/20 : C'est l'oeuvre de Mankiewicz à voir si l'on veut ressortir d'un film épanoui, sans fatigue aucune à n'importe quelle époque, suffit d'apprécier le noir et blanc des années cinquante en v.o. sous-titrée. Tourné en plein maccarthysme... Il s'agissait de forcer sur l'optimisme en traitant de la grossesse accidentelle, du collègue malveillant, ou pire, d'aberrations judiciaires, sujets scabreux... Une légèreté rappelant Woody Allen, les drames à la moulinette afin d'arracher un sourire au spectateur le plus austère. Espiègleries de l'enfance, (bonbons du docteur, scènes du train électrique), si après ça les défenses ne sont pas tombées ! Résultat, on n'a qu'une crainte dans la salle, que l'euphorie cesse d'un coup entre les pincés et les trop sûrs d'eux, à moins que ce "Shunderson", trop dévoué pour être honnête puisse écoper... Quand le tac au tac verbal culmine autour d'une table, genre de procès à huis-clos, on se dit, fini la fête... A noter que Cary Grant et Jeanne Crain sont irrésistibles de complémentarité, tous les acteurs ravis d'être là à se balancer des répliques toujours plus savoureuses. Mention spéciale au contrebassiste et au chien hypnotisé ! Gloire au théâtre populaire (Curt Goetz) d'avoir permis cette adaptation à l'écran, délectable en 2009 si on aime les beaux textes !  L.Ventriloque